Recherche

31 décembre 2016

L'Univers invisible

L'Univers ne serait formé qu'à 4 % d'atomes, le reste relevant d'une mystérieuse "matière noire" échappant aux lois physiques connues. Des témoignages de scientifiques à donner le vertige.

Il n'y a pas si longtemps, les scientifiques expliquaient le fonctionnement de l'univers par l'atome. Tout, disaient-ils (la Terre, les étoiles, les êtres vivants) est constitué d'atomes formés au moment du big bang. Newton et Einstein en avaient identifié les lois fondamentales : gravitation, relativité et vitesse de la lumière. Or, depuis une trentaine d'années, les certitudes se dérobent progressivement, mises à mal par les travaux des astrophysiciens et des cosmologistes. Le monde connu ne formerait en réalité qu'une infime partie de l'univers réel - 4 % tout au plus, estime-t-on. Quid des 96 % "qui manquent" (missing), comme on les a baptisés en anglais ?

Aujourd'hui, les scientifiques supposent l'existence d'une mystérieuse "matière noire" conjuguée à une "énergie noire" tout aussi indéchiffrable. Objet de théories concordantes mais contestées, elles engloutissent chaque année des milliards de dollars de recherches, sans que nul ait encore pu les observer. Pas plus que l'on n'a réussi à identifier la particule hypothétique qui composerait la "matière noire", baptisée neutralino. Ce vertigineux tour d'horizon donne la parole aux représentants des différentes théories en vigueur : Jim Peebles et Jeremiah Ostriker, les vétérans de l'université de Princeton qui, les premiers, ont émis l'hypothèse de la "matière noire", il y a trente ans ; l'astronome britannique Martin Rees, autre spécialiste de la "matière noire" ; Mordechai Millgrom, tenant de la théorie révolutionnaire d'une "gravité variable" ; et le cosmologiste Joao Magueijo, qui soutient l'idée d'une "vitesse variable" de la lumière.

Voyage aux confins de l'Univers

Embarquement pour l'exploration d'un monde où se côtoient les phénomènes les plus violents comme les collisions d'étoiles, des orages d'une dimension inouïe qui se déchaînent sur certaines planètes ou des spectacles les plus majestueux et les plus paisibles comme des nébuleuses.

Le voyage commence sur la Terre puis nous décollons en direction de la Lune, le point le plus éloigné que l'homme n'ait jamais atteint. Nous survolons Vénus et Mercure et nous attardons près du Soleil... Si cela était possible, un voyage en avion durerait vingt ans !

Nous faisons également des étapes sur les autres planètes : Mars, parsemée de volcans énormes : la géante Jupiter entourée de 61 satellites, et Uranus, Neptune et Pluton, les plus éloignées du Soleil. Nous quittons ensuite le système solaire pour partir à la découverte du monde des exoplanètes qui gravitent autour d'une autre toile que le Soleil.

Tout au long du voyage, nous croiseront des sondes toujours en orbitre, comme Cassini ou Voyager, et rencontrerons des comètes, des astéroïdes et surtout les trous noirs, ces phénomènes qui posent encore de nombreuses questions aux astrophysiciens, astres d'une telle densité qu'ils aspirent tout ce qui les entoure, y compris la lumière...

30 décembre 2016

L'aventure spatiale : poussières d'étoiles

Quand une étoile meurt, ses débris et gaz se répandent dans l'Univers. Puis, ces déchets fusionnent avec d'autres et créent ainsi de nouvelles étoiles. Les 90 éléments terrestres, aussi, ont tous été créés à partir de cette matière. Il y a des milliards d'années, en effet, notre système solaire commençait à former d'énormes quantités de poussières et de gaz. De gros morceaux de différentes matières de nombreuses étoiles mortes voyageaient dans les vastes étendues de l'espace et se sont assemblés ici. Puis, le Soleil et la Terre se sont constitués. Les éléments qui sont à la base de tout être vivant ont ainsi été créés dans la chaleur des étoiles mourantes. Cette matière nous est arrivée de tous les millions d'étoiles à travers une distance et un temps inimaginables. Si nous sommes vivants, aujourd'hui, c'est donc grâce à cet héritage légué par l'Univers...

Ce très bon documentaire nous emmène dans la réalité des poussières d'étoiles, dont l'humain et le tout, sont constitués matériellement.

l'histoire de notre univers et de notre généalogie, font parties des mêmes forces qui organisent l’infiniment grand et l’infiniment petit, les cellules de notre corps, comme les gigantesques amas de galaxies.

En partant du Big Bang, le jeu subtil des lois de la nature tire une succession de structures toujours plus délicates et complexes : Particules, atomes, molécules, cellules, êtres vivants..., tous les fruits de la gestation cosmique.

La science moderne ainsi que les grands télescopes, observent la naissance des étoiles au sein des nuages galactiques multicolores, leurs morts lentes ou cataclysmiques, qui sèment dans l'espace les poussières dont sont faites les planètes. La variété surprenante de ces planètes et de leurs satellites nous est révélée par les sondes spatiales.
Puis, notre regard plonge dans l'univers primitif, pour assister dans l'explosion de ses formes, à l'émergence de la vie depuis plusieurs milliards d'années.

La vision de "poussières d'étoiles" d'Hubert Reeves, astrophysicien, auteur..., ne se limite pas aux équations de la physique, elle donne toute sa signification à la grande idée qui émerge de la cosmologie contemporaine. L'unicité de la matière, fait que le moindre de nos atomes a un jour été créé au sein d'une étoile, et qu'il y retournera un jour.

C'est en ce sens que nous humains, sommes tous des poussières d'étoiles, doués de cette faculté mystérieuse qu'est la conscience.

22 décembre 2016

FLASH - 10 bonnes raisons de faire à nouveau la révolution

Les causes de la Révolution de 1789 sont à nouveau réunies : injustices criantes et accaparement du pouvoir par une caste de privilégiés. Voici donc 10 bonnes raisons de faire à nouveau la Révolution...
  • 1. La hausse des prix de 100% - La misère en travaillant
Depuis le passage à l'Euro, les prix des produits de base ont doublé, au bénéfice des entreprises de la grande distribution. Mais officiellement, l'inflation pendant cette période n'a été que de 2% par an.

Alors que les prix augmentent, les salaires n'ont pas augmenté depuis 20 ans, et les salariés ne bénéficient jamais de la "croissance" ni des fantastiques profits réalisées par les entreprises.

Aujourd'hui, le salaire d'une majorité de salariés est à peine suffisant pour assurer la survie quotidienne. Autrefois, les seuls pauvres étaient des chômeurs. Avec le "nouvel ordre économique", il est devenu normal d'être pauvre en travaillant.
  • 2. Deux poids et deux mesures pour les salariés et les dirigeants d'entreprises
L'écart entre les salaires est devenu astronomique. Par ailleurs, lorsqu'un salarié commet la moindre faute, il est licencié sans pitié. Le plus souvent, il est même licencié sans avoir commis de faute.

Dans le même temps, les dirigeants qui ont ruiné leur entreprise conservent leur poste en bénéficiant même d'une augmentation de salaire de 20 ou 30% par an (parfois davantage), ou bien ils reçoivent des millions d'euros d'indemnités de départ (comme Michel Bon à France Telecom, ou Jean-Marie Messier à Vivendi Universal, parti avec 20 millions d'euros, soit 27.600 fois les indemnités de chômage du salarié de base).

En 2002, le salaire moyen des PDG des grandes entreprises françaises était de 2,07 millions d'euros par an. Pour gagner la même somme, un salarié de base devrait travailler pendant 172 ans (entreprises du CAC 40, l'indice boursier des 40 plus grandes entreprises françaises)
  • 3. Deux poids et deux mesures pour la justice
Selon la constitution et la déclaration des droits de l'homme de 1789, la justice est la même pour tous. La réalité est devenue bien différente.

Alors qu'on accorde toujours plus de liberté aux entreprises, le citoyen ordinaire est soumis à une répression policière de plus en plus oppressante, et à des réglementations de plus en plus contraignantes. A la moindre faute de sa part, les sanctions sont impitoyables.

Récemment, un automobiliste a été condamné à 2 ans de prison ferme pour un excès de vitesse qui n'a pas causé d'accident. Une mère de famille peut être condamnée à 4 mois de prison ferme si ses enfants ne sont pas allés à l'école. Et José Bové a été condamné à 18 mois de prison ferme pour avoir arraché des plants de maïs transgéniques dans un champs.

Dans le même temps, et dans des affaires qui ont causé des préjudices beaucoup plus graves, les élites politiques et économiques bénéficient d'une impunité systématique. Ainsi, Jean-Claude Trichet (ancien président de la Banque de France et membre du Groupe de Bilderberg) a été "totalement blanchi" à propos des malversations financières du Crédit Lyonnais. De même, Roland Dumas a échappé à une condamnation dans l'affaire d'Elf-Aquitaine, des frégates de Taiwan et de leurs commissions occultes. Et dans l'affaire du "sang contaminé", le ministre de la santé Edmond Hervé a été condamné à quelques mois de prison ferme, mais a été "dispensé de peine" par le tribunal. Etc, etc...
  • 4.  Le décalage entre les impôts élevés et l'inefficience croissante des services de l'état
Malgré la médiocrité des services publics, les impôts demeurent à des niveaux très élevés. En additionnant l'impôt sur le revenu, les impôts locaux, l'impôt foncier, la TVA et les taxes sur l'essence, les prélèvements de l'état représentent plus de la moitié du revenu d'un salarié moyen.

Dans le même temps, la qualité de l'éducation se dégrade faute de professeurs en nombre suffisant, faute de locaux adaptés, et faute d'un matériel pédagogique moderne (ordinateurs, magnétoscopes, etc.).

Pire encore est le délabrement des services de santé. Dans les hôpitaux, il devient habituel que des blessés attendent pendant 24 heures sur un brancard dans les couloirs, faute de chambres et de personnel médical. Les opérations sont réalisées "à la chaîne" et les erreurs médicales se multiplient. A cause du manque d'hygiène dans les hôpitaux, les malades ont 1 chance sur 4 d'être contaminés par des maladies nosocomiales mortelles ou fortement invalidantes, causées par des bactéries devenues résistantes aux antibiotiques et qui abondent en milieu hospitalier (à cause de l'emploi abusif des antibiotiques par les médecins).
  • 5.  Le sabotage organisé des services publics pour justifier leur privatisation
Les gouvernements organisent le sabotage des services publics dont l'inefficience est ensuite utilisée comme prétexte pour justifier leur privatisation.

Voici ce que l'on peut lire à propos de l'éducation publique dans un document de l'OCDE, l'organisation des Maîtres du Monde qui est également à l'origine de l'AMI :
"Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles et aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement. Cela se fait au coup par coup, dans une école et non dans un établissement voisin, de telle sorte qu'on évite un mécontentement général de la population."
(extrait du "Cahier de politique économique" n°13 de l'OCDE)
  • 6.  La corruption à tous les niveaux de l'Etat
Le décalage entre les impôts élevés et la médiocrité des services de l'état est causé principalement par la corruption, présente à tous les niveaux de l'administration: commune, département, région, état.

Une autre cause de ce décalage est le train de vie somptuaire des ministres et des hauts fonctionnaires: luxueux appartements et voitures de fonction, déplacements en avion et en hélicoptère, voyages à l'étranger, nombreuses escortes de motards, gardes républicains mobilisés pour un protocole pompeux, repas avec les mets les plus raffinés, cocktails et réceptions dont le coût atteint couramment 100.000 euros pour une soirée... Tout ceci est une autre façon de détourner l'argent du contribuable.
  • 7.  Les subventions abusives distribuées par l'Etat aux entreprises
Si l'état manque d'argent pour l'éducation, la santé ou les retraites, c'est aussi à cause des subventions abusives versées à des grandes entreprises, sous prétexte qu'elles vont créer des emplois, et quelquefois sans prétexte du tout. Puis une fois les subventions empochées, l'entreprise délocalise ses usines dans un pays où la main d'oeuvre est encore moins chère, ou la fiscalité plus avantageuse.
  • 8.  La collusion entre les gouvernements et les multinationales
Les gouvernements sont avant tout au service des multinationales et non de l'intérêt général. C'est à cause de cette collusion que le libéralisme est appliqué depuis 30 ans par les gouvernements de droite comme de gauche, malgré ses effets désastreux qui ne font que s'amplifier (misère croissante, envolée des prix, précarité généralisée, privatisation des biens publics, destruction de l'environnement, tiers-mondisation des pays occidentaux...).

De même, les seuils autorisés pour la pollution, les mises sur le marché des médicaments, ou encore les normes pour les produits alimentaires correspondent aux souhaits des industriels et non aux nécessités de la santé publique.

Il est temps d'exiger la "séparation de l'entreprise et de l'état", afin que les gouvernements soient à nouveau au service des citoyens, de leurs aspirations et de leur droit au bonheur.
  • 9. Les accords multilatéraux négociés dans le dos des citoyens et qui vident la démocratie de son contenu
Depuis 10 ans, le pouvoir réel a été transféré progressivement et discrètement vers des organisations non-élues (OMC, FMI, OCDE, Commission Européenne...). Les accords multilatéraux (AMI, AGCS...) élaborés dans le secret et l'opacité par ces mêmes organisations ont vidé la démocratie de son contenu. Ces accords réduisent en effet considérablement le pouvoir et le droit des états à jouer leur rôle de régulation dans le domaine économique, social, et environnemental.
  • 10.  Le saccage de l'environnement par les entreprises, en toute impunité
Par la pollution, le CO2, la déforestation, la destruction des paysages sauvages et de la biodiversité, les "prédateurs" saccagent la nature en toute impunité. L'homme et l'environnement sont sacrifiés aux intérêts économiques des multinationales, et un avenir bien sombre se dessine pour les générations futures. Le point de non-retour écologique est sur le point d'être franchi. Pour les citoyens de cette planète, c'est maintenant qu'il faut agir.
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
(article 35 de la constitution française de l'An 1 - 24 juin 1793)

Source : Syti.net

Qui veut vraiment faire la révolution ?

Étrange époque que ces jours où, de Fillon à Macron, on brandit le terme révolution, cependant que la moindre vitre de banque brisée suscite des cris d'orfraie...

Les candidats à la présidentielle savent-ils que depuis 1789, la révolution désigne le renversement illégal et généralement violent d'un ordre établi pour en promouvoir un neuf, reposant sur des principes profondément renouvelés ? Alors, sont-ils vraiment prêts à faire la révolution ?


Quand est-ce que ça va péter ?

12 décembre 2016

FLASH - Pourquoi les bouchons explosent en région parisienne ?

Autoroutes saturées, départementales surchargées, voies sur berge définitivement fermées, vignette auto bientôt obligatoire pour circuler dans la capitale, Sytadin qui affiche des kilomètres de bouchons monstres.... Circuler en voiture en région parisienne devient un parcours du combattant.

Régulièrement, Sytadin affiche au compteur 400 kms de bouchons cumulés en moyenne matin et soir pouvant monter au-delà des 500 kms voire 600 ! Avec l'arrivée de la vignette, les voitures vont contourner la capitale via le périphérique ou les autoroutes pour éviter la prune mais les bouchons vont encore monter et les banlieues vont tousser avec la pollution. La mairie de Paris persiste et signe malgré la colère et la polémique

FLASH du 29 octobre 2020 - Plus de 700 kms de bouchons enregistrés en région parisienne la veille du confinement selon BFM - soit la distance "Paris - Nîmes" par la route - et avec les travaux du Grand Paris et les JO de 2024, les bouchons vont exploser et la barre des 600 kms pourrait être franchie (A1, A86 et périph : à éviter car risque fort de saturation totale aux heures de pointe surtout le secteur du Stade de France).

Quelques exemples de routes où sa sature rapidement ou constamment saturé : Périph, Francilienne, A86, A1, A3, A4, A13, A6, N118, A10, N2, D212, D34, D934,....

La fermeture des voies sur berges n'en finit pas de faire enfler la polémique. Dans son édition du 23 novembre, Le Parisien met des chiffres sur les mots, illustrant les augmentations des flux de trafic en reprenant les données des capteurs mis en place par la Mairie de Paris. Selon le quotidien, l'augmentation de la circulation est réelle dans la capitale, alors qu'il pointe le fait que ces données ne permettent pas de mesurer l'impact de la fermeture des voies sur berges en banlieue et sur le périphérique.

Bien évidemment, ce sont les quais hauts qui subissent la hausse de trafic la plus importante. Ils constituent en effet les voies de remplacement les plus immédiates depuis la fermeture des voies sur berges. Le quai Henri IV est le plus impacté, avec une hausse mesurée de 91% de la circulation, juste devant le quai de l'Hôtel de Ville, qui voit son trafic augmenter de 84%. Suivent le quai du Louvre et le quai de la Mégisserie, avec 48 %. La situation a également empiré sur les itinéraires de contournement, notamment le Boulevard St-Germain (+ 20 %) et le boulevard Poissonière (+ 19 %).

Pour autant, la Mairie de Paris maintient sa position. "Oui, il y a une densification du trafic mais cela reste supportable et il n'y a pas de congestion", maintient Bruno Julliard, Premier adjoint à la Mairie de Paris. L'équipe municipale espère dégoûter les automobilistes avec cette mesure. "Il faudra entre trois et six mois pour que les Parisiens, comme les visiteurs, changent leurs habitudes."
  • Quid de la banlieue ? 

Mais ces chiffres nouveaux ne permettent pas de soulever le problème de la circulation accrue en banlieue, comme le prouve le rapport mandaté par la région. En tous points du fameux Boulevard périphérique, le temps de parcours moyen relevé au cours du mois de septembre 2016 dépasse de beaucoup ceux de l'année précédente, que ce soit le matin ou bien le soir, aux heures de pointe (+ 11 % au minimum à + 25 % au maximum). "Si les périodes de pointe ont tendance à enregistrer des baisses de débit, le bilan est néanmoins plutôt à la hausse sur la journée entière", sur le Boulevard périphérique, conclut le rapport de 65 pages.

Même constat un cran plus loin, sur "l'autre" périphérique qu'est la rocade A86 : + 24 % sur le secteur de Bobigny et + 28 % sur le secteur de Créteil, par exemple. Il faut 12 minutes de plus (+ 15 %) pour rallier la Porte de Bercy depuis la Francilienne (N104). A l'Ouest de Paris, le rapport note que la situation s'est "dégradée" sur l'autoroute A13 et certains axes départementaux.

Si la Mairie de Paris qualifie les rapports commandés par Valérie Pécresse de "campagne de désinformation", de nombreuses voix s'élèvent contre cette mesure. Quatre élus d'Ile de France viennent ainsi de lancer un "manifeste francilien pour une circulation fluide et équitable", réclamant la suspension immédiate de la fermeture des voies sur berges. Par ailleurs, l'association 40 millions d'automobilistes estime que "Anne Hidalgo se moque du monde : tous les comités, toutes les études démontrent l'échec cuisant de sa mesure, mais elle n'écoute que les marges écologistes."

Pour autant, la Mairie de Paris compte persister dans sa politique, et prévoit d'autres mesures destinées à limiter la circulation automobile. Les pistes cyclables seront doublées, et le stationnement sera supprimé sur certains grands axes comme le Boulevard Saint-Germain. Par ailleurs, la place dédiée aux voitures sera réduite sur de grands ronds-points comme la place de la Nation ou la place de la Bastille. En compensation, la Mairie de Paris compte développer les transports.

Source : Challenges (AFP)

4 décembre 2016

L'obsolescence programmée et ses conséquences inquiétantes - Produire pour jeter et flinguer la planète !

Lave-linges, ordinateurs, téléviseurs, smartphones, la durée de vie de ces objets du quotidien ne cesse de diminuer. Suivre la mode, les avancées technologiques ou simplement se défaire d'un objet qui ne fonctionne plus et dont la garantie est échue : les raisons sont nombreuses pour changer sans cesse son matériel.

Cela vous est certainement déjà arrivé plus d’une fois : un appareil qui tombe en panne sans raison, juste après le délai de garantie. Dans ces cas-là, on ne peut s’empêcher de pester contre le fabricant. Un mouvement de mauvaise humeur qui peut se transformer en grosse colère si l’appareil en question est impossible à réparer, faute de pouvoir l’ouvrir ou parce qu’il n’y a pas de pièces de rechange !

L'obsolescence programmée et ses conséquences inquiétantes

Lave-linges, ordinateurs, téléviseurs, smartphones... combien de fois ces appareils nous ont-ils lâchés juste après leur date d’expiration de garantie. Et très souvent tout est fait pour que la réparation soit impossible. Du coup, on change presque d’appareils comme de chemise. On appelle cela l'obsolescence induite ou programmée. Un terme qui désigne une stratégie industrielle nous poussant à consommer toujours plus et toujours plus vite en rendant les objets obsolètes par la mode ou la technologie.

Pour tenter d'endiguer cette surconsommation provoquée, certains politiques helvétiques, à l’image d’Adèle Thorens Goumaz, co-présidente Les Verts suisses, demandent des mesures concrètes.

Le cas des appareils numériques

Réservé à une élite, le téléphone portable est devenu un objet de consommation de masse. Aujourd'hui, en Suisse, on en compte plus de 10 millions en fonction pour 8 millions d'habitants. Soit près d'un portable et demi par habitant, bébé compris... En moyenne, on en change tous les 18 mois. Un délai qui risque bien de se raccourcir.

Nouveaux modèles sortant à un rythme effréné, changement de connectique et démultiplication des fonctionnalités ne sont pas les seules armes pour inciter au remplacement d'un appareil. Car lorsque ce dernier s’abîme, la réparation est volontairement rendue difficile. Rares sont les smartphones, baladeurs numériques et autres tablettes tactiles qui s'ouvrent sans un outillage spécial.

Par ailleurs, les conséquences environnemental et social de cette surconsommation sont inquiétantes: l’extraction des métaux nécessaires à nos appareils se fait dans des conditions déplorables; les cadences imposées aux ouvriers qui les fabriquent sont infernales. En Suisse, qui est pourtant le pays champion en matière de recyclage notamment en raison de l’existence d’une taxe anticipée de recyclage (TAR), 20 % des produits électroniques finissent tout de même par des voies détournées dans l’océan des déchets électroniques.

Le bon sens et les nouvelles technologies contre la surconsommation

La surconsommation à laquelle nous poussent le marketing et les stratagèmes conduit à l'épuisement des ressources telles que le lithium, qui compose nos batteries de portables ou d'ordinateur. Sa demande est en train d'exploser. Selon certains spécialistes, au vu des réserves actuellement connues, il en resterait pour un peu plus de dix ans. C'est dire l'urgence à allonger la durée de vie de nos objets pour économiser nos ressources. C'est là que le bon sens et les nouvelles technologies pourraient nous être d'un grand secours: exemples d’une cordonnerie qui bannit la notion d’obsolescence, et d’une imprimante 3D qui permet de re-modeliser un objet cassé.

2 décembre 2016

AVERTISSEMENT - Risque de destruction de richesses à 90%

Très peu de personnes réalisent l'énorme transfert de richesses qui aura lieu dans les cinq prochaines années. La plupart des personnes vont perdre 75% à 90% de leur richesses, et certains en perdront la totalité. Mais les investisseurs qui prennent les mesures nécessaires pour protéger leur patrimoine ne verront pas leur argent partir en fumée. J'échange souvent avec des offices, qui ont construit des fortunes de centaines de millions de dollars à plusieurs milliards. Sans exception, ils croient que ces fortunes sont le fruit de leurs capacités à monter une entreprise ou à investir. Bien sûr, il faut des compétences et un peu de chance pour construire une grande fortune. Cela dit, l’ampleur de la richesse actuelle n’est pas due à cela, mais plutôt à la croissance énorme du crédit et de la planche à billets que le monde a connue depuis la création de la Réserve fédérale en 1913. Cela a causé une explosion de la valeur des actifs dans des proportions inégalées.

Croissance des prix des actions = croissance de la dette

Les marchés actions ont bénéficié massivement de la plus grande expansion monétaire que le monde n’ait jamais connue. Si nous regardons le Dow Jones depuis le début du dernier cycle majeur au début des années 1980, nous constatons une hausse des plus remarquables. Au début de 1980, le Dow était à 850 et, aujourd’hui, il est à 19 000. Il s’agit d’une hausse de plus de 18 000 points en 36 ans. Ce qui veut dire que le Dow Jones a grimpé de 9% par an en moyenne depuis 1981. Une augmentation annuelle de 9% fait que l’indice double tous les huit ans. Quel investissement ! Vous achetez des actions en 1980 pour 10 000 dollars et aujourd’hui, en 2016, elles valent 220 000 dollars, sans que vous n’ayez à lever le petit doigt. En plus, les dividendes ont rapporté environ 2% en moyenne. Mais cette croissance du marché action n’est pas due au marché lui-même – les actions ne grimpent pas annuellement de 9%, pendant 36 ans, sans du carburant pour fusée. L’explication est simple : c’est la dette qui a servi de carburant, parce que la dette américaine a aussi grimpé de 9% par an depuis 1981. Alors, la recette pour devenir un président couronné de succès et aimé est simplement d’imprimer et d’emprunter. La corrélation est absolue entre l’augmentation de la dette américaine et la croissance des marchés actions.

Reagan connaissait le secret : durant son mandat, il a triplé la dette, de 900 milliards de dollars à 2,6 trillions de dollars, ce qui fit doubler le Dow Jones, de 960 à 2 200 points. Clinton n’a pas eu à faire tourner la planche à billets au maximum pour pousser le marché à la hausse, contrairement à Bush Jr. qui a dû quasiment doubler la dette pour tenter de le faire, mais le marché finit au plus bas que lorsqu’il prit la présidence huit ans plus tôt. Obama, lui, a doublé et la dette et le Dow, en ligne avec la tendance à long terme. Le problème, pour Trump, est que nous sommes au point de rendement décroissant – cela avait déjà débuté sous George W. Bush. Lorsque Bush Jr. prit le pouvoir, le Dow était à 10 800, et il est maintenant à 18 800, soit une augmentation de 74%. Mais pour obtenir cette hausse de 74% du Dow Jones, il a fallu que la dette grimpe de 250%. Cela signifie que Trump devra imprimer une sacrée quantité de monnaie pour continuer à stimuler les marchés. En plus, le Dow est à un niveau record, avec un ratio cours/bénéfices supérieur à 20, et les profits des sociétés sont en chute... cela sera pratiquement impossible à réaliser. Les chances de Trump de se faire réélire au bout de quatre ans sont très minces, à cause du niveau actuellement élevé du marché boursier et du niveau record de la dette publique américaine. Mieux vaut devenir président avec une économie faible et un marché boursier faible, comme Reagan.

En 1929, le Dow Jones a atteint un pic de 400 et avant de s’effondrer à 40 en 1932 soit une division par 10 ! Cette chute de 90% est survenue à un moment où les conditions économiques aux États-Unis et à travers le monde étaient bien meilleures qu’aujourd’hui. Depuis 1981, le Dow Jones a vu sa valeur multipliée par 22. Alors que le monde connaît une bulle historique d’actifs et du crédit d’une ampleur sans précédent, une implosion de la dette pourrait facilement faire chuter le Dow de 90%, comme en 1929-1932, ou probablement même de 95%, pour retomber à 850, là où ce marché haussier a débuté. Cela signifierait une chute de 95% en termes réels. Je dis "termes réels" parce que nous assisterons probablement au plus grand programme d’impression monétaire de l’histoire. Les banques centrales mondiales imprimeront des milliers de milliards, même des quadrillions, de dollars dans une tentative désespérée de sauver le système financier et l’économie mondiale. Cette impression monétaire massive pourrait faire grimper le Dow bien plus haut, en termes nominaux ou hyper-inflationnistes.

Le Dow Jones chutera de 90% en termes réels

La meilleure façon de mesurer le Dow Jones en termes réels est de le comparer à l’or. L’or est la seule monnaie qui a survécu lors des 5 000 dernières années, et il représente un pouvoir d’achat stable donc on appelle cela : une valeur refyge. L’or ne prend pas de valeur avec le temps – c’est plutôt la monnaie papier ou fiduciaire qui ne cesse de se déprécier jusqu’à atteindre zéro.

Le ratio Dow/or a atteint un pic en 1999, et il est maintenant dans une tendance baissière. Une fois la correction actuelle terminée, le ratio continuera à tomber vers 1:1, comme en 1980, alors que le Dow Jones était à 850 points et que l’or était à 850 dollars l’once. La seule question est de savoir à quel niveau le Dow Jones et l’or seront lorsqu’ils atteindront ce ratio de 1:1. Est-ce que le Dow sera à 10 000 et l’or à 10 000 dollars ? Ou verrons-nous des niveaux hyper-inflationnistes, avec le Dow Jones à 100 000 points et l'or à 100 000 dollars ? Le niveau absolu n’a pas d’importance, parce qu’à n’importe quel niveau, cela impliquera une perte catastrophique de capital pour n’importe quel investisseur sur les marchés actions.

Lorsque le ratio atteindra 1:1, cela signifiera une perte de plus de 90%, en termes réels, pour les investisseurs en Bourse (1 million de dollars en actions vaudra moins que 100 000 dollars en cash d’aujourd’hui). N’oubliez pas que la dernière fois que l’indice Dow Jones s’est effondré de 90%, en 1929-1932, il a fallu 25 ans pour revenir au pic précédent.

Le marché de l’immobilier perdra plus de 75%

Le marché de l’immobilier a également été alimenté par l’explosion du crédit. Je rencontre plusieurs riches investisseurs qui croient que l’immobilier constitue la meilleure forme de préservation de richesse. Il est vrai, bien sûr, que l’immobilier a été un formidable investissement, ces cent dernières années. Pendant des centaines d’années avant 1913, l’inflation est demeurée stable à 1-2% par an. C’était la même chose avec l’immobilier. La valeur d’une maison, au début des années 1700, ne s’est pas beaucoup appréciée pendant 200 ans, jusqu’au début des années 1900. Mais la création de la Fed a conduit à la croissance du crédit et à l’impression monétaire, qui ont pris des proportions exponentielles dans presque tout le monde occidental. C’est pourquoi les prix de l’immobilier ont grimpé de manière foudroyante sur un bon siècle. Mais il peut être dangereux de croire que l’immobilier représente une valeur réelle après avoir connu la plus grande hausse de l’histoire. Ces dernières années, cette bulle a, en plus, été gonflée par du cash presque gratos et des taux d’intérêt à zéro ou négatifs.

En termes d’or, la valeur de l’immobilier a atteint un pic au début des années 1970. Depuis, la valeur moyenne d’une maison américaine a chuté de 87% par rapport à l’or. On pourrait croire que l’immobilier, aux États-Unis, ne chutera pas beaucoup à partir de ces niveaux. Mais lorsque l’on regarde le niveau élevé des prêts du secteur immobilier, combiné aux taux d’intérêt bas, il est fort probable que l’immobilier, dans le monde occidental, chutera encore. Une cible minimale serait le niveau de 1980, ce qui impliquerait une chute de 50% en termes réels, par rapport à l’or. Mais compte tenu de la bulle immobilière, il est plus probable que nous assistions à une chute de 75%-90% depuis le niveau actuel, ce qui voudrait dire qu’il descendrait au moins à 10 sur l'indice Case-Shiller.

La chute du prix des actifs et la hausse importante de la valeur de l'or pourraient se produire dans les cinq prochaines années. Si tel était le cas, les investisseurs dans les actions et l'immobilier perdront 75 à 90% de leurs actifs en termes réels. Cela ne devrait pas être considéré comme une chute démesurée, mais plutôt comme une correction salutaire, après avoir connu les plus grosses bulles d'actifs et de crédit de l'histoire. Oui, cela engendrera de la misère et nécessitera des ajustements majeurs pour la plupart des gens. Mais cette adaptation est nécessaire afin que le monde puisse à nouveau connaître la croissance, mais sans dette excessive. Parce qu'avec des dettes de l'ordre de 250 000 milliards $ et des millions de milliards de produits dérivés, l'économie mondiale ne peut tout simplement pas avancer. Toute cette dette devra imploser, entraînant avec elle les actifs qu'elle a soutenus.

La meilleure protection : l’or est une valeur refuge

Clairement, l’or peut offrir une protection contre la destruction de richesse à venir. Mais il doit s’agir d’or physique, détenu hors du système bancaire ou financier, en-dehors du pays de résidence de l’investisseur. L’or doit aussi être conservé dans un pays politiquement stable.

La correction actuelle du prix de l’or devrait être ignorée. Elle est due à la manipulation et à un dollar qui est temporairement fort. Il est essentiel de se couvrir contre les risques que j’ai évoqués plus haut, et l’or constitue la meilleure protection que quiconque puisse posséder. Les gens qui ne possèdent pas d’or s’exposent à des risques financiers et humains monumentaux.

Article traduit sur Gold Switzerland