Régulièrement, Sytadin affiche au compteur 400 kms de bouchons cumulés en moyenne matin et soir pouvant monter au-delà des 500 kms voire 600 ! Avec l'arrivée de la vignette, les voitures vont contourner la capitale via le périphérique ou les autoroutes pour éviter la prune mais les bouchons vont encore monter et les banlieues vont tousser avec la pollution. La mairie de Paris persiste et signe malgré la colère et la polémique
FLASH du 29 octobre 2020 - Plus de 700 kms de bouchons enregistrés en région parisienne la veille du confinement selon BFM - soit la distance "Paris - Nîmes" par la route - et avec les travaux du Grand Paris et les JO de 2024, les bouchons vont exploser et la barre des 600 kms pourrait être franchie (A1, A86 et périph : à éviter car risque fort de saturation totale aux heures de pointe surtout le secteur du Stade de France).
Quelques exemples de routes où sa sature rapidement ou constamment saturé : Périph, Francilienne, A86, A1, A3, A4, A13, A6, N118, A10, N2, D212, D34, D934,....
La fermeture des voies sur berges n'en finit pas de faire enfler la polémique. Dans son édition du 23 novembre, Le Parisien met des chiffres sur les mots, illustrant les augmentations des flux de trafic en reprenant les données des capteurs mis en place par la Mairie de Paris. Selon le quotidien, l'augmentation de la circulation est réelle dans la capitale, alors qu'il pointe le fait que ces données ne permettent pas de mesurer l'impact de la fermeture des voies sur berges en banlieue et sur le périphérique.
Bien évidemment, ce sont les quais hauts qui subissent la hausse de trafic la plus importante. Ils constituent en effet les voies de remplacement les plus immédiates depuis la fermeture des voies sur berges. Le quai Henri IV est le plus impacté, avec une hausse mesurée de 91% de la circulation, juste devant le quai de l'Hôtel de Ville, qui voit son trafic augmenter de 84%. Suivent le quai du Louvre et le quai de la Mégisserie, avec 48 %. La situation a également empiré sur les itinéraires de contournement, notamment le Boulevard St-Germain (+ 20 %) et le boulevard Poissonière (+ 19 %).
Pour autant, la Mairie de Paris maintient sa position. "Oui, il y a une densification du trafic mais cela reste supportable et il n'y a pas de congestion", maintient Bruno Julliard, Premier adjoint à la Mairie de Paris. L'équipe municipale espère dégoûter les automobilistes avec cette mesure. "Il faudra entre trois et six mois pour que les Parisiens, comme les visiteurs, changent leurs habitudes."
Même constat un cran plus loin, sur "l'autre" périphérique qu'est la rocade A86 : + 24 % sur le secteur de Bobigny et + 28 % sur le secteur de Créteil, par exemple. Il faut 12 minutes de plus (+ 15 %) pour rallier la Porte de Bercy depuis la Francilienne (N104). A l'Ouest de Paris, le rapport note que la situation s'est "dégradée" sur l'autoroute A13 et certains axes départementaux.
Si la Mairie de Paris qualifie les rapports commandés par Valérie Pécresse de "campagne de désinformation", de nombreuses voix s'élèvent contre cette mesure. Quatre élus d'Ile de France viennent ainsi de lancer un "manifeste francilien pour une circulation fluide et équitable", réclamant la suspension immédiate de la fermeture des voies sur berges. Par ailleurs, l'association 40 millions d'automobilistes estime que "Anne Hidalgo se moque du monde : tous les comités, toutes les études démontrent l'échec cuisant de sa mesure, mais elle n'écoute que les marges écologistes."
Pour autant, la Mairie de Paris compte persister dans sa politique, et prévoit d'autres mesures destinées à limiter la circulation automobile. Les pistes cyclables seront doublées, et le stationnement sera supprimé sur certains grands axes comme le Boulevard Saint-Germain. Par ailleurs, la place dédiée aux voitures sera réduite sur de grands ronds-points comme la place de la Nation ou la place de la Bastille. En compensation, la Mairie de Paris compte développer les transports.
Source : Challenges (AFP)
Bien évidemment, ce sont les quais hauts qui subissent la hausse de trafic la plus importante. Ils constituent en effet les voies de remplacement les plus immédiates depuis la fermeture des voies sur berges. Le quai Henri IV est le plus impacté, avec une hausse mesurée de 91% de la circulation, juste devant le quai de l'Hôtel de Ville, qui voit son trafic augmenter de 84%. Suivent le quai du Louvre et le quai de la Mégisserie, avec 48 %. La situation a également empiré sur les itinéraires de contournement, notamment le Boulevard St-Germain (+ 20 %) et le boulevard Poissonière (+ 19 %).
Pour autant, la Mairie de Paris maintient sa position. "Oui, il y a une densification du trafic mais cela reste supportable et il n'y a pas de congestion", maintient Bruno Julliard, Premier adjoint à la Mairie de Paris. L'équipe municipale espère dégoûter les automobilistes avec cette mesure. "Il faudra entre trois et six mois pour que les Parisiens, comme les visiteurs, changent leurs habitudes."
Quid de la banlieue ?
Même constat un cran plus loin, sur "l'autre" périphérique qu'est la rocade A86 : + 24 % sur le secteur de Bobigny et + 28 % sur le secteur de Créteil, par exemple. Il faut 12 minutes de plus (+ 15 %) pour rallier la Porte de Bercy depuis la Francilienne (N104). A l'Ouest de Paris, le rapport note que la situation s'est "dégradée" sur l'autoroute A13 et certains axes départementaux.
Si la Mairie de Paris qualifie les rapports commandés par Valérie Pécresse de "campagne de désinformation", de nombreuses voix s'élèvent contre cette mesure. Quatre élus d'Ile de France viennent ainsi de lancer un "manifeste francilien pour une circulation fluide et équitable", réclamant la suspension immédiate de la fermeture des voies sur berges. Par ailleurs, l'association 40 millions d'automobilistes estime que "Anne Hidalgo se moque du monde : tous les comités, toutes les études démontrent l'échec cuisant de sa mesure, mais elle n'écoute que les marges écologistes."
Pour autant, la Mairie de Paris compte persister dans sa politique, et prévoit d'autres mesures destinées à limiter la circulation automobile. Les pistes cyclables seront doublées, et le stationnement sera supprimé sur certains grands axes comme le Boulevard Saint-Germain. Par ailleurs, la place dédiée aux voitures sera réduite sur de grands ronds-points comme la place de la Nation ou la place de la Bastille. En compensation, la Mairie de Paris compte développer les transports.
Source : Challenges (AFP)
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