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28 mars 2015

FLASH - Voici la vraie cause du cancer et pourquoi elle a été gardée secrète !

Le lauréat du prix Nobel, le Dr OttoWarburg H, a consacré sa vie à l’étude et à la cause de la maladie le cancer. Dr Warburg était directeur de l’Institut Kaiser Wilhelm (aujourd’hui Institut Max Planck) pour la physiologie cellulaire à Berlin.

Otto Heinrich Warburg, né le 8 Octobre 1883 à Fribourg-en-Brisgau (Bade-Wurtemberg), mort à Berlin, était un médecin, physiologiste et biochimiste allemand. Docteur en chimie et docteur en médecine, il fut lauréat du Prix Nobel physiologie et médecine pour sa découverte de processus-clés de la respiration cellulaire et de différents systèmes enzymatiques. Ayant démontré que les cellules cancéreuses changent leur métabolisme pour passer à un métabolisme anaérobie Il a formulé l’hypothèse, non confirmée, que le cancer ne peut pas se développer dans un milieu riche en oxygène. Parmi ses étudiants, le plus illustre est Hans Adolf Krebs, prix Nobel lui aussi en 1953.

Le Dr Warburg a été l’un des éminents physiologistes du 20ème siècle, et il a découvert que la cause du cancer est une acidité trop importante dans le corps, signifiant que le pH dans le corps est en dessous du niveau normal de 7,365, qui constitue un état « acide ». Warburg a étudié le métabolisme des tumeurs et la respiration des cellules et a découvert que les cellules cancéreuses persistent et prospèrent dans un pH plus faible, à 6,0, à cause de la production d’acide lactique et d’une concentration élevée en CO2. Il croyait fermement qu’il y avait une relation directe entre le pH et l’oxygène. Un pH plus élevé, qui est alcalin, signifie qu’il y a une concentration plus élevée en molécules d’oxygène, tandis qu’un pH plus faible, qui est acide, signifie qu’il y a une concentration plus faible d’oxygène… c’est cette même oxygène qui est nécessaire pour garder des cellules saines.

En 1931, il a été lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine pour cette importante découverte sur la cause du cancer. Il a déclaré : « les tissus cancéreux sont acides, alors que les tissus sains sont alcalins. L’eau se divise en ions H+ et OH-, s’il y a un excès d’H+, c’est acide ; s’il y a un excès d’OH-, alors c’est alcalin. »

Dans son ouvrage Le métabolisme des tumeurs, il a prouvé que « toutes les formes de cancer sont caractérisées par deux conditions de base : l’acidose et l’hypoxie. Le manque d’oxygène et l’acidose sont les deux faces d’une même pièce: si vous en avez une, vous avez l’autre. » « Toutes les cellules normales ont un besoin absolu d’oxygène, mais les cellules cancéreuses peuvent vivre sans oxygène , c’est une règle sans exception. Privez une cellule de 35 % de son oxygène pendant 48 heures, elle pourra devenir cancéreuse. »

Le Dr Warburg a clairement démontré que la première cause du cancer est un manque d’oxygène, ce qui crée un état acide dans le corps humain. Le Dr Warburg a découvert que les cellules cancéreuses sont anaérobies et ne peuvent pas survivre en présence de niveaux élevés d’oxygène, que l’on trouve dans un état alcalin .

Comprendre le pH , la cause du cancer et pourquoi on a le cancer ou d’autres maladies.

D’après les recherches du Dr. Enderlein, une guérison totale de maladies chroniques, ne peut arriver que lorsque le sang est ramené à un pH normal, légèrement alcalin.
Le biochimiste, Otto Heinrich Warburg, l'un des principaux biologistes du XXe siècle, a découvert que la cause du cancer est trop d'acidité dans le corps, ce qui signifie que le pH (potentiel hydrogène) dans le corps est en dessous du niveau normal de 7.365, ce qui constitue un état "acide". Warburg a étudié le métabolisme des tumeurs et la respiration des cellules et a découvert que les cellules cancéreuses de maintenir et de prospérer dans un pH inférieur, aussi bas que 6,0, en raison de la production d'acide lactique et de CO2 élevées. Il croyait fermement qu'il y avait une relation directe entre le pH et l'oxygène. Le pH supérieur, qui est basique ou alcalin, des moyens de concentration plus élevée de molécules d'oxygène, tandis que le pH baisse, qui est acide, un moyen de plus faibles concentrations d'oxygène ... le même oxygène qui est nécessaire pour maintenir les cellules saines.
Cause du cancer : pourquoi le pH devrait-il nous concerner ?

Etant donné que nous sommes faits à 60-70% d’eau, le niveau du pH a des effets très profonds sur la chimie du corps, la santé et les maladies. Tous les mécanismes régulateurs (respiration, circulation, digestion, production hormonale) ont pour but d’équilibrer le pH, en débarrassant le corps et les tissus des résidus acides sans endommager les cellules vivantes. Si le pH dévient , trop acide ou trop alcalin, les cellules s’empoisonnent avec leurs propres déchets toxiques et meurent. Comme les pluies acides sur une forêt et des déchets alcalins dans un lac, un pH déséquilibré corrode les tissus humains, consumant les milliers de kilomètres de veines et d’artères, comme les produits corrosifs s’attaquent au marbre. S’il n’est pas régulé, un pH déséquilibré peut interrompre les activités et fonctionnements cellulaires, comme les battements de cœur et les étincelles entre les neurones du cerveau.

La cause réel du cancer est liée à 2 facteurs qui sont toujours présents lors d’un cancer, le pH acide et le manque d’oxygène.

En apprenant à manipuler ces deux facteurs qui seraient la cause du cancer , on peut réduire ou inverser le processus du cancer. Rappelons-nous que le pH est un nombre exponentiel de 10 ; donc une petite différence dans le pH se traduit en grosse différence dans le nombre d’ions OH-. En d’autres mots, un sang avec un pH de 7.45 contient 64.9% plus d’oxygène qu’un sang donc le pH est 7.3. Le cancer a besoin d’un environnement acide/pauvre en oxygène pour survivre et se développer. Les patients en phase terminale d’un cancer sont environ 1000 fois plus acides qu’ils ne devraient l’être. Cela veut dire un niveau d’oxygène dangereusement critique au niveau cellulaire. En l’absence d’oxygène, le glucose fermente et devient acide lactique. Cela baisse le pH des cellules. Le pH des urines et de la salive des patients en phase terminale de cancer se situe très souvent entre 4.0 et 5.5. Quand le cancer se transforme en métastases, le pH chute davantage. Nos corps ne peuvent pas lutter contre la maladie si le pH n’est pas proprement équilibré. En d’autres termes,c’est « alcalinise ou meurt ».

Les aliments acidifiants et alcalinisants

L'acidité ou l'alcalinité d'un aliment dépend de plusieurs facteurs, incluant sa teneur en protéines et en minéraux, le taux d'absorption des nutriments qu'il contient et la nature des résidus qu'il laisse après avoir été métabolisé. 


L'alimentation fournit des ions hydrogène (acides) ou bicarbonates (basiques). Selon que les ions hydrogène prédominent ou non, le sang est plus ou moins acide. Un excès d'acidité dans le sang peut augmenter le risque d'ostéoporose, de diabète, d'athérosclérose, d'hypertension ou de certains cancers.

Au stade final de la production d'énergie, le contenu minéral des aliments n'est pas oxydé. Il laisse donc un résidu alcalin, acide ou neutre selon le mélange de minéraux trouvé dans les aliments. Le soufre et le fer forment des ions acides dans l'organisme. On trouve principalement ces minéraux dans les protéines comme la viande, le poisson, les œufs, la volaille, les céréales ou les noix. Ces aliments sont donc des aliments acidifiants. Le potassium, le calcium et le magnésium forment dans le corps des réactions alcalines. On les trouve principalement dans les fruits et les légumes que l'on appelle donc les aliments alcalinisant ou générateurs de bases.

La viande et la plupart des aliments contenant beaucoup de protéines génèrent des acides lorsqu'ils sont dégradés par l'organisme et éliminés par les reins. En excès, les protéines mobilisent les réserves minérales capables de neutraliser ces acides. Les légumineuses, les produits laitiers ou les fruits oléagineux contiennent aussi des protéines mais ils sont moins acidifiants parce qu'ils renferment également des sels basiques comme les sels de potassium, de magnésium ou de calcium.

Tout cela est affaire d'équilibre. Ainsi, par exemple, le lait est riche en protéines, en soufre et en phosphore et vous pourriez penser que c'est un aliment qui forme des acides. Mais il contient suffisamment de calcium pour assurer l'équilibre et être quasiment neutre. Le métabolisme et la digestion de chacun jouent également un rôle déterminant dans le fait qu'un aliment laisse un résidu alcalin ou acide. Ainsi, par exemple, certains aliments contenant des acides organiques, tels les citrons ou les tomates, ne doivent normalement pas laisser de résidus acides. Mais chez certains individus, ils peuvent être incomplètement métabolisés et devenir chez eux des aliments acidifiants. C'est fréquemment le cas lorsque les niveaux d'acides stomacaux sont bas ou lorsque l'activité de la thyroïde est perturbée.

D'autres éléments influent également sur l'équilibre

Des facteurs métaboliques ou de style de vie affectent également l'acidité de notre corps et les réactions des aliments. Les infections, le fait de fumer, la consommation d'alcool ont ainsi tendance à rendre l'organisme plus acide. De plus, le contenu de l'alimentation en éléments traces affecte également l'équilibre acido-basique. Des quantités adéquates de magnésium et de phosphore sont nécessaires au bon fonctionnement des pompes cellulaires. Le zinc est indispensable à la sécrétion d'acide dans l'estomac et pour la rétention ou l'excrétion de l'acide par les reins. De plus, d'autres nutriments, telles les vitamines B, jouent un rôle crucial dans l'oxydation complète des hydrates de carbone et des graisses.

Des conséquences pour la santé

Pendant des décennies, on a pensé que les propriétés formatrices d'acides ou de bases de notre alimentation n'étaient importantes que pour les patients souffrant de calculs rénaux. Une alimentation alcaline, privilégiant les fruits et les légumes, produit davantage d'urine alcaline et était utilisée pour traiter les calculs d'acide urique. Une alimentation acidifiante riche en viande, poisson et céréales étant, elle, utilisée pour les calculs d'oxalate. 

L'acidose chronique consomme du contenu minéral des os mais elle fait aussi fondre les muscles et endommage les reins. Pour neutraliser l'excès d'acide, le corps dissout des cristaux osseux contenant du citrate et du bicarbonate de calcium, le calcium étant éliminé dans les urines.

Une autre conséquence de l'acidose chronique est une accélération de la dégradation des protéines des muscles squelettiques. Une étude rapporte qu'une augmentation de l'excrétion urinaire du potassium (dérivé de sels de potassium apportés par les fruits et légumes de l'alimentation) est associée à une augmentation de la masse corporelle maigre chez 384 hommes et 65 femmes. Les auteurs de l'étude concluaient que les sujets avec une consommation de potassium de 134 mmol par jour (5,2 g par jour) pouvaient espérer avoir 1,64 kg de masse de tissu maigre de plus que ceux qui en absorbaient seulement la moitié.

Ostéoporose et équilibre acido-basique

Le meilleur exemple des effets néfastes sur la santé d'une alimentation trop acidifiante est probablement celui des facteurs acide/base sur la santé de l'os. L'acidose accélère les dommages cataboliques et perturbe les processus de réparation anabolique.

Des études épidémiologiques ont suggéré qu'il existait un lien entre la consommation de protéines animales et l'ostéoporose. Certaines rapportent que ceux qui consomment plus de fruits et légumes ont une densité minérale osseuse plus élevée que ceux qui en consomment moins. On remarque également des études montrant une multiplication par trois à cinq des fractures chez les adolescentes qui consomment régulièrement des boissons acides (les soft drinks). 

L'urine des populations végétariennes est plus alcaline que celle des populations carnivores. Chez ces dernières, l'acidité provient du métabolisme des acides aminés soufrés ; la consommation de fruits et de légumes associés à de la viande permet de rétablir le pH urinaire. Or l'ingestion d'aliments acidifiants ou alcalinisant a un effet sur l'os, car le squelette joue un rôle dans l'équilibre acido-basique en délivrant notamment du calcium chaque fois qu'il y a un excès d'acides disponibles.

Des expériences in vitro indiquent que l'acidose métabolique provoque une libération de calcium par les os qui, à l'origine, est simplement due à une dissolution physico-chimique du minéral. Sur une base plus chronique, l'acidose métabolique altère le fonctionnement des cellules osseuses : elle provoque une augmentation de la résorption osseuse ostéoclastique et une diminution de la formation osseuse ostéoblastique.

Lorsque l'organisme ne produit pas d'acides éliminables (notamment par manque de vitamines et d'oligo-éléments) ou s'il existe une surcharge de l'acidité totale (acides d'origine alimentaire et métabolique), cet excès est stocké dans le tissu conjonctif, qui entrepose les déchets acides que les reins et les poumons n'ont pu éliminer. Si les acides en excès ne sont pas éliminés, ils s'accumulent année après année dans le tissu conjonctif : c'est l'acidose tissulaire chronique qui affecte le transport de l'oxygène et la nutrition des cellules, et prépare le lit du développement des maladies.

Une étude s'est posé la question de l'intérêt d'un traitement alcalinisant chez des sujets dont l'alimentation induit une acidose métabolique de faible degré. Des données expérimentales et épidémiologiques soutiennent l'influence bénéfique d'aliments alcalinisants sur la santé des os et l'influence néfaste d'une alimentation acidifiante sur le risque de fractures.

L'acidose renforce en effet l'activité des ostéoclastes responsables de la résorption osseuse et inhibe celle des ostéoblastes et, par suite, celle de la formation osseuse3. La réponse des cellules osseuses aux modifications de pH constitue un mécanisme homéostatique qui aide à maintenir l'équilibre général acide/base. En cas d'acidose, l'activité de résorption des ostéoclastes est accrue et le dépôt de minéraux alcalins dans les os par les ostéoblastes est réduit, pour maximiser la disponibilité des ions hydroxyls en solution pour tamponner les protons.

Dans des études métaboliquement contrôlées chez des femmes ménopausées en bonne santé, une supplémentation avec du bicarbonate de potassium, qui augmente les niveaux de bicarbonate plasmatique seulement légèrement pour rester dans des valeurs normales, induit de façon immédiate et réversible un quasi-arrêt de l'excrétion urinaire d'acides. Dans le même temps, l'équilibre calcium et phosphore est rétabli. Ces données incitent les chercheurs à penser qu'une augmentation de la consommation de fruits et légumes ou une supplémentation alcalinisante pourrait prévenir ou retarder l'expression de l'ostéoporose, la perte musculaire et les calculs rénaux contenant du calcium en prévenant ou corrigeant l'acidose de faible degré que l'on rencontre chez les personnes âgées.

Une étude prospective randomisée contrôlée contre placebo a porté sur 161 femmes ménopausées âgées en moyenne de 56,6 ans ayant une masse osseuse faible. Elles ont reçu de façon aléatoire quotidiennement du citrate ou du chlorure de potassium pendant 12 mois. Les résultats ont montré que la prise de citrate de potassium a provoqué une alcalinisation de l'organisme de même qu'une diminution de la résorption osseuse. La masse osseuse a été augmentée de façon significative chez les femmes ménopausées avec une ostéopénie par l'augmentation de leur apport quotidien alcalinisant sous forme de citrate6.

Rétablir l'équilibre acido-basique de l'organisme

Rétablir l'équilibre acido-basique de l'organisme passe par la mise en pratique de conseils diététiques adaptés, par l'oxygénation et par la prise de suppléments nutritionnels alcalinisants. 

L'alimentation doit privilégier les aliments alcalinisants, comme les fruits et les légumes, et réduire la place faite aux aliments acidifiants, tels les viandes, le poisson ou les céréales.

L'exercice physique, surtout au grand air, accélérant le rythme respiratoire et stimulant la diurèse contribue également au rétablissement de l'équilibre.

Dans certains cas, la correction de l'alimentation et une meilleure hygiène de vie ne suffisent pas à compenser l'état d'acidose tissulaire, des suppléments nutritionnels sont alors indispensables.

Une supplémentation en minéraux alcalins

Des chercheurs ont montré qu'il est possible de neutraliser l'acidité produite par l'alimentation avec des suppléments alimentaires de bicarbonate de potassium. Cela améliore les équilibres du calcium et du phosphore, réduit les taux de résorption osseuse, améliore l'équilibre nitrique et atténue le déclin de la sécrétion d'hormone de croissance qui se produit avec le vieillissement, cela sans restriction du NaCl alimentaire. De plus, ils ont montré que l'administration d'un sel de potassium alcalinisant (citrate de potassium) en même temps que du NaCl empêchait ce dernier d'accroître l'excrétion urinaire de calcium et la résorption osseuse qui se produisent avec l'administration de NaCl seul.

Chez des animaux, on a montré qu'une supplémentation avec des minéraux alcalins neutralise l'acidose métabolique induite par l'alimentation et est associée à une masse osseuse plus importante. De plus, on a montré que le bicarbonate de potassium réduit l'excrétion de calcium chez des femmes ménopausées. Chez 18 femmes ménopausées, la résorption osseuse a été réduite et la formation osseuse accrue avec la prise de bicarbonate de potassium. Des résultats similaires ont été observés chez 161 femmes ménopausées avec une supplémentation en citrate de potassium. En dehors de la libération de calcium squelettique pour maintenir l'équilibre acide/base, on a également montré qu'un pH faible stimule les ostéoclastes et inhibe la minéralisation de la matrice osseuse.

25 sujets, 15 femmes et 10 hommes âgés d'environ 44 ans, ont été enrôlés dans une étude et ont reçu un supplément nutritionnel riche en minéraux alcalins8. Les résultats ont indiqué que la prise d'un supplément riche en minéraux alcalins est associée à une augmentation du pH sanguin et urinaire. Trente femmes âgées d'environ 58 ans ont été enrôlées dans un essai clinique et ont été supplémentées en citrate de potassium. La supplémentation a nettement diminué l'excrétion d'acide dans les urines et réduit la résorption osseuse.


La glycine, un complément efficace du système protéique tampon

L'addition d'un petit acide aminé comme la glycine qui agira comme médiateur du système tampon protéique est un atout pour le maintien de l'équilibre acido-basique. De plus, la glycine se lie à la région du locus ceruleus du système nerveux central. La glycine tend à calmer les sensations de vigilance et ainsi réduit le niveau de stress que l'on peut ressentir comme résultat du style de vie. La glycine soulage le stress qui contribue à la constitution d'un environnement interne acide. La glycine a une valeur constante de dissociation de 2,3. Cela signifie qu'à n'importe quel pH supérieur à 2,3, la glycine contient au moins une portion de base conjuguée qui en fait une molécule relativement alcaline à un pH physiologique normal de 7,3 à 7,5. Cette portion de base conjuguée de la molécule est capable d'accepter des ions hydrogènes résiduels. Cependant, le second ion hydrogène supplémentaire n'est pas libéré de l'acide aminé tant que le pH n'a pas atteint 9,6. Avant que ce pH ne soit atteint, la glycine demeure un composant très stable avec un ion hydrogène supplémentaire donné à un pH physiologique normal. Ces propriétés de dissociation font de la glycine un bon complément pour le système protéique tampon de l'organisme.

La racine de gingembre est l'un des remèdes les plus anciens pour traiter les troubles digestifs : on la retrouve dans des douzaines de prescriptions de la médecine traditionnelle chinoise. L'extrait de racine de gingembre contient différents ingrédients actifs qui ont été étudiés pour leurs effets sur la digestion et la santé gastrique. Il est traditionnellement utilisé pour ses propriétés antiulcère et antidyspepsie. Des études ont montré qu'il prévient les ulcères d'origine médicamenteuse ou causés par le stress.

L'extrait de racine de réglisse absorbe directement les acides

La réglisse est une plante traditionnellement utilisée en médecine botanique dans presque toutes les anciennes cultures. Aujourd'hui, on connaît l'extrait de racine de réglisse pour sa capacité à guérir les ulcères et les gastrites liés à des conditions d'hyperacidité dans l'estomac et les intestins. Des études ont montré que l'extrait de racine de réglisse est aussi efficace que des médicaments comme le Tagamet® ou le Zantac® dans des traitements de courte ou de longue durée de l'ulcère gastrique. L'extrait de racine de réglisse a également montré son efficacité dans le traitement d'ulcères duodénaux. Des recherches ont par ailleurs indiqué que l'extrait de racine de réglisse absorbe directement les acides et augmente le pH dans les systèmes biologiques.

Le persil et la camomille sont particulièrement alcalinisants

Le persil est particulièrement riche en potassium. Il agit comme un diurétique naturel et aide les reins à excréter le sodium et l'eau, et sa richesse en potassium contrecarre les effets négatifs du sodium. Il contribue à améliorer l'équilibre acide/base de l'organisme. Il a également un effet bénéfique sur la digestion. Administré à des rats, il réduit les changements dégénératifs dans leurs hépatocytes.

La camomille est utilisée depuis de nombreuses années en médecine traditionnelle pour traiter de nombreux problèmes de santé. Ses fleurs sont particulièrement alcalinisantes. Des chercheurs japonais ont montré qu'elle pouvait aider à maintenir l'équilibre acido-basique de l'organisme.

La papaïne, une enzyme qui favorise la digestion des protéines

La papaïne est une enzyme que l'on extrait de la papaye avec une activité proche de celle de la pepsine. Elle est utilisée pour faciliter la digestion des protéines, participant ainsi à l'équilibre acido-basique de l'organisme. Les protéines en excès mobilisent en effet les minéraux alcalinisants indispensables à la neutralisation des acides apportés par l'alimentation.