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24 février 2013

Laboratoires pharmaceutiques : un lobby en pleine santé

Les laboratoires pharmaceutiques, un monde très discret, habituellement fermé aux médias. L’équipe des Infiltrés est parvenue à pénétrer cette industrie, souvent décrite comme l’un des plus puissants lobbys au monde.

En France, l’industrie pharmaceutique compte plus de 110.000 emplois et réalise près de 50 milliards d'euros de chiffre d’affaires par an, dont 45% réalisé à l’exportation.

Avec l’affaire Médiator, le public a découvert les méthodes parfois troubles de certains laboratoires : conflits d’intérêt des experts chargés de donner leur avis aux autorités sur un médicament, effets secondaires passés sous silence, études cliniques « arrangées », et lobby sur les pouvoirs publics pour éviter toute réforme trop contraignante pour l’industrie pharmaceutique.

Aujourd’hui cette industrie reste très productive : 150 nouveaux médicaments arrivent sur le marché français chaque année, la plupart pour des pathologies très rentables où le patient va prendre un médicament tous les jours durant toute sa vie : le diabète, le cholestérol, ou l’hypertension par exemple… Pourtant, ces « nouveaux » médicaments sont rarement innovants, et leurs effets indésirables pas toujours connus. Alors après le scandale Médiator, comment les laboratoires pharmaceutiques lancent-ils un médicament ? Quelles précautions prennent-ils ? Comment parviennent-ils à maintenir leur chiffre d’affaire alors que les pouvoirs publics tentent de réduire les dépenses de santé, particulièrement celles des médicaments ?

Pour être au cœur des stratégies de lancement d’un médicament, 2 équipes de journalistes ont travaillé en parallèle. La première a infiltré un laboratoire et la seconde a enquêté sur le terrain auprès des médecins et des visiteurs médicaux. Une enquête en infiltration qui permet de découvrir l’influence des visiteurs médicaux sur certains médecins, ainsi que les stratégies marketing sophistiquées qui permettent à de nouveaux médicaments de prendre une place importante sur le marché. Des médicaments qui n’apportent parfois rien par rapport à ceux existants, qui présentent des effets indésirables importants, et qui sont beaucoup plus chers que ceux habituellement prescrits.

23 février 2013

Une cellule zombie crée par les chercheurs américains

A en croire que c'est du pipeau mais là, c'est du réel et ce n'est pas du cinéma mais rassurez-vous, les zombies ne sont pas encore là. Ils ont bel et bien créé une cellule "zombie".

Les chercheurs ont créé des cellules biologiques zombies dans le laboratoire qui surpassent les cellules vivantes.

Sérieusement.

Une équipe de Sandia National Laboratories et de l'Université du Nouveau-Mexique ont innové une technique par laquelle les cellules de mammifères sont enduits avec de la silice pour former une réplique quasi-parfaite.

Les répliques de silice peuvent survivre à de plus grandes pressions et températures que la chair et d'effectuer de nombreuses fonctions mieux que les cellules d'origine vivantes.

En enduisant les cellules avec l'acide silicique dans une boîte de culture céllulaire, l'acide embaume la matière organique dans la cellule vers le bas à l'échelle nanométrique.

"Son utilisation la plus immédiate est de longue durée de conservation des échantillons biologiques. Mais potentiellement la technique peut être utilisée pour fabriquer des complexes nanomachineriques utiles," explique Bryan Kaehr, chercheur principal aux Laboratoires Sandia National à l'Université du Nouveau-Mexique.

Il ajoute : "Il est très difficile pour les chercheurs de construire des structures à l'échelle nanométrique. Nous pouvons fabriquer des particules et des fils, mais des structures arbitraires en 3D n'ont pas encore été atteintes. Avec cette technique, nous n'avons pas besoin de construire ces structures - la nature le fait pour nous. Nous avons seulement besoin de trouver des cellules qui possèdent la machinerie que nous voulons et le copier en utilisant notre technique. Et, en utilisant la chimie ou de la modélisation de surface, on peut programmer un groupe de cellules pour former quelque forme que semble souhaitable. "

La silice agit alors comme une armure perméable, selon Michael Hess à l'Office américain des affaires publiques.

Cela signifie que la cellule peut être utilisée en dessous comme un catalyseur à des températures bien supérieures à la normale.

Le chauffage de la silice à environ 400 °C laisse évaporer la protéine dans la cellule, tout en laissant la silice comme une réplique tridimensionnelle de "l'ancien être vivant", Hess déclare :
"La différence est qu'au lieu de modeler le visage, par exemple, d'un criminel célèbre, les cellules basées sur la silice durcies affichent des structures minéralisées intérieures avec des fonctionnalités complexes allant de la nanométrie à des échelles de longueur millimétrique."
Le matériel biologique précieux peut ainsi être converti en un fossile réutilisable, ce qui pourrait avoir des utilisations dans des piles à combustible, la décontamination et la technologie des capteurs, ainsi que de production commerciale.

Si le composite n'est pas chauffé, il existe des applications possibles aussi. Par exemple, les catalyseurs biologiques - les enzymes - doit conserver une certaine forme pour déclencher des réactions chimiques. Le revêtement de silice conserve la structure à des températures inimaginables par nature tout en étant capable de réaliser des réactions.

Kaehr, a dit dans une déclaration que la recherche distingue d'une cellule de momie et d'une cellule de zombie.

"Nos cellules de zombie rapprochent la chimie et la biologie pour créer des formes qui ressemblent non seulement presque parfaitement à leur passé, mais peuvent faire le travail futur," dit Kaehr, effroyablement.

Article traduit sur RT et Huffington Post

12 février 2013

High-tech, électroménager : un gâchis organisé

Appareils qui deviennent trop vieux en à peine quelques mois, s'auto-détruisent, lâchent sans prévenir,.... Tout est du jetable en raison de la mauvaise qualité des produits !
 
Téléphones portables, ordinateurs, lecteurs MP3, télévisions, aspirateurs... Malgré la crise, la ruée vers les appareils numériques et électroménagers ne cesse de se confirmer : le poste "produits multimédia et nouvelles technologies", par exemple, est celui sur lequel les Français ont consenti le moins de sacrifices.
 
Ce phénomène est à l'origine d'un gâchis d'une ampleur insoupçonnée. La course au dernier cri a des conséquences en termes économiques, mais également au niveau environnemental. Ce renouvellement du parc téléphonique ou électroménager de plus en plus fréquent provoque à long terme la création de décharges toxiques dans des pays d'Afrique ou d'Asie.
 
Ce documentaire démontre les mécanismes d'un gaspillage programmé par les constructeurs, montre le prix fort payé par les pays pauvres qui hébergent les "dépotoirs" technologiques et expose certaines solutions pour mieux recycler. 

8 février 2013

AVERTISSEMENT - Risque d'embrasement social en France !

Hausse record du chômage - Profits records des patrons voyous - Enfumage à tout va - Les médias muselés - Une politique corrompue - un ramolli au pouvoir - Rafale de plans sociaux - Radicalisation des conflits sociaux.... Un cocktail explosif pour que la cocotte-minute monte en pression et qui menace d'exploser ! Ceci est une mise en garde pour le gouvernement français avant que la France s'embrase ! L'explosion sociale est proche et CA VA PETER ! PEUPLE FRANCAIS, REVEILLEZ-VOUS !



Si les jeunes, les étudiants, les chauffeurs routiers, les cheminots, les fonctionnaires,.... s'y mettent et se joignent aux mouvements sociaux des ouvriers : ça va faire BOOM !
(AFP) Les bombes sociales se multiplient en France, ce qui ne manque pas d'inquiéter le gouvernement. Grèves, débrayages, blocages d'usines : face au durcissement des mouvements sociaux en France, le gouvernement socialiste craint désormais ouvertement des risques d'explosion sociale. "La colère sociale, avec les conséquences de la crise économique et financière, la précarité, le chômage, les plans de licenciements, elle est là, elle gronde depuis des années", a reconnu ce mardi 5 février le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls....

Durcissement de la crise économique, flambée du chômage et fermetures d'usine en cascade : le climat social se tend et la mobilisation s'amplifie, au point que les ex-RG scrutent "au plus près" les entreprises en difficulté pour anticiper toute éventuelle "radicalisation". Après la phase d'attentisme qui a suivi l'arrivée en mai des socialistes au pouvoir, la contestation gronde depuis plusieurs semaines.

Goodyear, Renault, ArcelorMittal : grèves et manifestations se multiplient. Le ton est monté d'un cran chez PSA où, après des "dégradations" sur le site d'Aulnay, la direction a déployé des vigiles dans l'usine dont la production est paralysée par une grève. Mardi, des salariés de la fonderie DMI de Vaux (Allier) ont assuré avoir commencé "à mettre en place des bouteilles de gaz" pour menacer les propriétaires de "faire exploser l'usine" si une compensation à leur licenciement n'était pas trouvée, rappelant les menaces ou actions parfois violentes menées dans les années 2000 par des salariés désespérés de Cellatex, Metaleurop, Moulinex ou Continental.

Dans ce climat, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, s'est inquiété mardi des risques "d'implosions ou explosions sociales", assurant que ses services étaient mobilisés pour éviter tout débordement, car "on ne peut pas casser l'outil de travail".

Présence policière : une provocation !

En Seine-Saint-Denis, où PSA cristallise les tensions, deux ou trois policiers du renseignement veillent à temps plein sur les conflits sociaux, pour "anticiper leur durcissement" éventuel et permettre aux autorités de l'État "d'essayer de les désamorcer", explique une source policière.

Autour de l'usine Renault de Flins (Yvelines), "il y a de plus en plus de présence policière, avec plusieurs voitures banalisées", témoignait mardi Ali Kaya, délégué CGT. "La police a contacté des délégués syndicaux", a-t-il ajouté.

Il faut "éviter" d'éventuelles présences des forces de police sur les sites en difficulté, a prévenu le patron de la CGT, Bernard Thibault, car elles seraient "vécues comme des provocations", et Lutte ouvrière (LO) a accusé le gouvernement d'être "un homme de main du patronat".

Une "situation très, très tendue"

Sur le terrain, les meneurs syndicaux ne sont pas étonnés de la mobilisation des services de renseignement. Cela vise "à criminaliser notre action", a réagi Mickaël Wamen, délégué CGT de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord menacée de fermeture. "Le gouvernement, les directions d'entreprise veulent nous faire porter la responsabilité d'un embrasement social, alors que le gouvernement devrait plutôt faire porter la responsabilité pleine et entière aux patrons", dénonce le responsable cégétiste, taxé de jusqu'au-boutisme.

Pas question toutefois de toucher à l'outil de travail, "c'est notre bien le plus précieux", assure-t-il.

Le meneur CFDT d'ArcelorMittal Florange, Édouard Martin, se dit "inquiet de la tournure que ça peut prendre". "Dans la filière logistique (...), il y a énormément de jeunes : pour eux, c'est la plus grande incertitude. Je pense que ça peut péter, parce que la situation est très, très tendue", explique-t-il.

Le privé en première ligne

"L'heure de la mobilisation a sonné", a averti la semaine dernière Thierry Lepaon, futur secrétaire général de la CGT, un ex-Moulinex.

Chez Renault, "certains ouvriers souhaiteraient que ça se radicalise un petit peu", assure David Dubois, de la CGT Douai. "Beaucoup de travailleurs m'ont attrapé sur le sujet. Dire que 8 000 personnes m'ont dit la même chose serait mentir. Après, ça va vite : une personne qui embarque l'autre et ainsi de suite, ça se radicalise assez fortement."

"Ceux qui ont animé les grands mouvements sociaux depuis 20 ans (en 1995, ou 2010 contre la réforme des retraites) étaient surtout des salariés du public et d'entreprises à statut, les salariés du privé, pourtant les plus touchés par la crise, ont souvent été en retrait. Avec le durcissement de la crise économique, on voit se multiplier des mouvements dans le secteur privé", note Dominique Andolfatto, auteur de La sociologie des syndicats.

"Les mouvements restent cependant éclatés, parfois divisés", ce qui ne permet pas "une coagulation" des luttes, souligne l'historien, et le récent accord national sur l'emploi n'a fait que raviver les clivages entre confédérations.

Pour l'heure, les salariés ne se mobilisent pas massivement. La situation est loin des grands mouvements dans l'automobile des années 80 ou dans la sidérurgie dans les années 70. L'appel aux rassemblements lancé pour le 12 février aux salariés d'entreprises menacées pourrait être un test.

Mise à jour du 2 décembre 2013 : Selon le Parisien, les 3 quarts des Français redoutent une explosion sociale en France sur le long terme - Avec les hausses des impôts et taxes, la radicalisation des manifestations, le PS qui joue avec le feu, climat politique explosif, impopularité record du Président et, surtout, absence de perspective expliquent ce malaise général.... Aussi, le gouvernement surveille les mouvements sociaux. Cela dit, ça peut péter en 2014 mais très fort !

Mise à jour du 25 février 2014 - Les jeunes Français tentés par la révolte selon Le Monde - Ceci est un avertissement pour le gouvernement PS qui joue avec le feu avant de prendre un retour de flamme et que la cocotte-minute explose. Valls, un danger majeur pour la France selon Edwy Plenel - DICTATURE SOCIALISTE ET CA VA PETER !

2 février 2013

Nos vies discount : enquête sur la casse sociale

Le discount, potentiel remède à la crise économique qui frappe le monde entier, étend un peu plus chaque jour son champ d'influence. De l'habillement au tourisme, de l'automobile à l'alimentaire, le low-cost touche tous les secteurs. Inventé après la Seconde Guerre mondiale, en Allemagne, le discount est un avatar de la crise qui génère des dizaines de milliards de dollars. Ce road-movie, voyage de 8000 kilomètres, lève le voile sur ce nouveau modèle de consommation. Car derrière ses promesses, le discount menace de déconstruire les modèles sociaux en place, d'appauvrir les salariés et de nourrir la crise.

Consommer plus pour moins cher. Oui, mais… Est-ce vraiment un monde meilleur que nous promet le discount ?, s’interroge Frédéric Brunnquell. C’est à bord d’une Logan, symbole du low cost, que le réalisateur va parcourir l’Europe afin de trouver la réponse.

Première étape, Dublin. Au siège de Ryanair, le patron Michael O’Leary stigmatise compagnies nationales et Etats. « Le gaspillage est enfin concurrencé ! », se félicite le PDG, visiblement obsédé par la menace d’une grève générale. Le succès – et la fortune – de Michael O’Leary reposerait sur le « traitement misérable » de ses employés, selon les termes de Virginie, ancienne hôtesse de l’air. Chez Ryanair, il n’y a ni protection sociale ni retraite, et les contrats sont renégociés chaque année. Avec descente vers le bas garantie. Les hôtesses paient leur formation, commencent leur journée à l’aéroport à 5 heures du matin et ne sont rémunérées que le temps du vol. Yann, ex-commandant de bord, décrit aussi la « culture de l’intimidation qui prévaut à tous les niveaux, l’atmosphère de peur, le harcèlement, les menaces ».

Réduction des frais de personnel et dévalorisation des salariés : d’où nous vient ce modèle de management qui fait tache d’huile dans le monde de l’entreprise ? D’Allemagne. Les frères Karl et Theo Albrecht y ont fondé la chaîne de distribution à bas prix Aldi sur les ruines de l’Allemagne vaincue. La fortune des deux pionniers du hard discount, qui n’ont jamais accordé d’interview, est colossale. L’emprise économique d’Aldi – et de Lidl, son principal concurrent – est redoutable. Ainsi, en Allemagne, « ne plus payer caisses de retraite et Sécurité sociale est devenu légal ». Ce pays « a inventé les mini-jobs à 400 euros par mois, et, pour faire baisser les minima sociaux, a recalculé le panier de la ménagère sur les prix du hard discount ». Résultat : des milliers de travailleurs y vivent sous le seuil de pauvreté. L’enquête de Frédéric Brunnquell démythifie le modèle allemand tant vanté. Pour le réalisateur, le discount n’est qu’une « une machine infernale qui déclasse ses salariés, profite des budgets des Etats, formate les esprits, alimente la crise et ne crée pas d’emplois »



Sources : France 2, Le Nouvel Observateur