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22 février 2011

Le projet de réduction massive de la population mondiale

"LEUR BUT : ELIMINER LES 93% DE LA POPULATION MONDIALE !" (UN MENSONGE DIT PAR DES MILLIONS DE PERSONNES ! RESTE TOUJOURS UN MENSONGE)

EN REDUISANT LA POPULATION MONDIALE A 500 MILLIONS DE PERSONNES D’ICI 2050. ÉTANT DONNE QUE LES PROJECTIONS DEMOGRAPHIQUES LINEAIRES PLACENT LA POPULATION MONDIALE A BIEN PLUS DE 9 MILLIARDS (D’ETRES HUMAINS) D’ICI CETTE DATE, LA PROPOSITION DE REDUIRE LA POPULATION MONDIALE A UN PEU PLUS DE 6 MILLIARDS DE PERSONNES SIGNIFIERAIT LA SUPPRESSION DE 3 MILLIARDS DE PERSONNES. 

En effet, un communiqué de presse de l’OPT, daté du 16 mars 2009, intitulée “Earth Heading for 5 Billion Overpopulation ?” (« Terre, en direction d’une surpopulation de 5 milliards de personnes ? ») rapportait : « Sur la base de l’empreinte écologique et des données de capacité biologique qui sont devenues disponibles au cours des dix dernières années, l’OPT estime actuellement la population mondiale durable à 5 milliards de personnes et le Royaume-Uni à 18 millions d’habitants (la population réelle actuelle du Royaume-Uni est de 61 millions de personnes).

“Cependant,” poursuit ce communiqué : « Ces chiffres sont fondés sur les niveaux et les habitudes de consommation actuels. Des modes de vie plus verts au Royaume-Uni pourraient faire monter sa population durable; par contre, si le monde dans son ensemble s’enrichit et consomme plus, ceci réduira la capacité biologique de la planète. Si les tendances actuelles se poursuivent, en 2050, où l’ONU prévoit que la population mondiale sera de 9,1 milliards d’êtres humains, il y aura quelque 5 milliards de personnes de plus que ce que la Terre peut supporter ».

Un rapport ultérieur de l’OPT, établi à Copenhague, appelait à « Moins d’émetteurs, des émissions plus faibles, un coût moindre », et épelait la SOLUTION DE LONDRES : PLACER LA REDUCTION DE LA POPULATION AU SOMMET DE L’ORDRE DU JOUR. L’OPT “a appelé les négociateurs afin de s’assurer que des politiques de diminution de la population soient adoptées par chaque Etat dans le monde entier afin de lutter contre le soi-disant changement climatique et la fin des ressources non renouvlables (eau,gaz...etc...)”

L’UNFPA, L’UNITED NATIONS POPULATION FUND (FNUAP, FONDS DES NATIONS UNIES POUR LA POPULATION), A DONNE DE FACTO SA BENEDICTION A CE REGIME D’ASSASSINAT DE MASSE LE 18 NOVEMBRE, LORSQU’ILS ONT FAIT PARAITRE LE DIRECTEUR DE L’OPTIMUM POPULATION TRUST, ROGER MARTIN, EN TANT QUE PRESENTATEUR DU PROPRE RAPPORT DE L’ONU, “STATE OF WORLD POPULATION 2009″ (« L’ETAT DE LA POPULATION MONDIALE EN 2009 »), UN DOCUMENT VISANT LA CONFERENCE DE COPENHAGUE SUR LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE QUI EST ACTUELLEMENT EN COURS. ALORS QUE LE RAPPORT DE L’ONU, LUI-MEME, EFFECTUE LE MEME LIEN ENTRE LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ET LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE, C’EST L’ETUDE DE L’OPT ET SON PROGRAMME “POP OFFSETS” (COMPENSATIONS DE POPULATION) DE REDUCTION CIBLEE DE LA POPULATION DANS LES PAYS LES PLUS PAUVRES DU MONDE, QUI DEFINIT LE VERITABLE AGENDA DE LONDRES A COPENHAGUE. C’EST L’ORDRE DU JOUR QUI A ETE PRECISE, A PLUSIEURS REPRISES, PAR LE PRINCE CONSORT ROYAL PHILIP, DEPUIS DES DECENNIES: REDUIRE LA POPULATION MONDIALE DE 80%, CREER UNE DICTATURE FEODALE MONDIALE, EN ELIMINANT TOUT A FAIT LE SYSTEME DES ÉTATS-NATIONS.

21 février 2011

Ces nouveaux poisons qui nous entourent

Des particuliers brûlés par leurs fauteuils importés de Chine, des biberons toxiques, un tribunal qui ordonne le démontage d’une antenne relais au nom du principe de précaution…

Notre environnement quotidien est-il en train de nous empoisonner à petit feu ? Consommateurs inquiets, scientifiques alarmistes, lobbying des industriels... Alors qu’il n’y a jamais eu autant d’autorités sanitaires chargées de nous protéger, Complément d’enquête sur ces nouvelles angoisses que suscite le progrès.

De la Chine au Canada, de nos magasins aux laboratoires, de l’infiniment petit aux ondes invisibles, faut-il avoir peur de ces nouveaux produits qui ont envahi nos vies ?

Playlist complète sur Dailymotion

20 février 2011

Crise mondiale - En route pour le monde d'après


Anticipolis - La première moitié de décennie marquée essentiellement par une dislocation géopolitique mondiale

La crise, parce qu’elle n’a pas été anticipée par les dirigeants de la planète, a acquis sa propre vitesse de développement. En 2009, les efforts financiers, sans précédent historique, des États-Unis, de l’Europe, de la Chine, du Japon et d’autres pays n’auront permis que deux choses : anesthésier les corps sociaux des différents pays afin de retarder une violente réaction politique et sociale et sauver les grands établissements financiers sans les réformer. Tout cela s’est effectué au prix d’un endettement insupportable des États, de la transformation d’une partie très importante (autour de 30 %) de l’économie mondiale en « économie-zombie » (c'est-à-dire ne survivant que grâce aux aides publiques directes ou indirectes ou bien grâce à la manipulation des règles comptables) et d’une méfiance croissante des opinions publiques occidentales vis-à-vis de l’ensemble des classes dirigeantes suspectées à juste titre de n’être que les représentants des intérêts financiers les plus puissants. Parallèlement à ces phénomènes très visibles, et in fine de court ou moyen terme, la crise incarne d’autres tendances séculaires modifiant profondément l’ordre du monde que nous connaissons comme en particulier cette (re)montée en puissance de la Chine et de l’Inde, et la fin d’un monde occidentalo-centré. La décennie qui s’ouvre va être le théâtre de l’interaction de ces deux « temps » de la crise qui, tout en étant bien entendu corrélés, ne sont pas identiques. Les tendances séculaires peuvent être considérées, à l’échelle d’une décennie, comme des données, c’est-à-dire comme des phénomènes auxquels on peut se préparer sans pouvoir réellement en affecter le déroulement alors que les autres phénomènes (dont les durées varient entre 2 à 5 ans en moyenne) peuvent au contraire être directement affectés par les décisions humaines (celles des dirigeants et/ou celles des peuples).

La première partie de la décennie qui s’ouvre va donc être essentiellement marquée, d’une part, par l’émergence grandissante de tendances séculaires marquant la fin de l’occidentalo-centrisme et, d’autre part, par les conséquences de la crise financière et surtout des réponses qui y ont été apportées en 2009. Réponses qui ont conduit au surendettement des États et en particulier au surendettement du pilier de l’ordre mondial de ces dernières décennies qu’étaient les États-Unis. La Chine étant le vecteur privilégié des tendances séculaires en action et les États-Unis étant à la fois le pays au coeur de la crise financière et de ses conséquences¹, on peut affirmer que ce sont les rapports sino-américains qui vont déterminer le rythme et l’ampleur des chocs que nous allons connaître d’ici le milieu des années 2010-2020. Parallèlement, les autres acteurs (puissances nouvelles, anciennes ou réinventées²) vont bien entendu agir et réagir au cours des prochaines années, soit en fonction de l’évolution du rapport USA-Chine et de ses conséquences, soit en fonction de leurs propres anticipations sur le monde des décennies à venir. C’est très probablement de ce groupe que peuvent naître les initiatives et les idées les plus fécondes pour éviter que la deuxième partie de la décennie ne se transforme en une descente aux enfers pour la plus grande partie de la planète et pour permettre que, d’ici 2020, un nouvel ordre du monde pérenne soit déjà en train de prendre forme. Au vu de ce qui se passe depuis le début avéré de la crise, le duo USA-Chine a en effet très peu de chance d’éviter une confrontation stérile. Ni les dirigeants chinois, ni les élites américaines ne paraissent en mesure de faire autre chose que défendre/promouvoir leurs propres intérêts directs. Leur conflit mutuel, et ses conséquences intérieures pour les deux pays, va également capter toute leur attention, leur laissant peu de place pour penser l’avenir du monde. Cela dit, rien n’assure bien entendu que les contributions des autres acteurs seront en mesure de détourner le monde d’une logique de jeu à somme nulle et donc de conflits entre blocs comme celle qui va s’imposer rapidement dans la relation USA-Chine. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il y a bien deux chroniques du futur dans ce livre. La principale différence entre les deux tient à ce facteur, les divergences d’évolution induites apparaissant de plus en plus au cours de la seconde moitié de la décennie.

Mais, n’anticipons pas (pour une fois) la fin de l’ouvrage. Regardons d’abord plus en détail les évolutions probables des principaux acteurs géopolitiques de la décennie 2010-2020 ainsi que celles du cadre général de leurs interactions.

Ces évolutions probables seront un enchaînement des évènements qui va aboutir à la décomposition du système international actuel, notamment à travers l'effondrement ou la paralysie des principales institutions internationales et des nœuds stratégiques du système financier et monétaire mondial et l’amorce d’un processus de restructuration structurelle des grands acteurs globaux comme les États-Unis, l'UE, la Russie, l’Asie et l’Amérique latine, oscillant entre début de dislocation pour certains et poursuite de réorganisation pour d’autres.
Cela peut surprendre mais je ne pense pas que les États-Unis soit un acteur central des tendances séculaires actuellement en train d’émerger. Ils n’auront finalement été au niveau global qu’un remplaçant de la puissance européenne le temps que celle-ci effectue au cours du XX° siècle sa mue douloureuse « des puissances européennes » à « la puissance européenne ». Ce sont bien les Européens, en tant qu’UE, qui constituent à côté de la Chine, de l’Inde, de la Russie l’une des nouvelles puissances potentielles du XXI° siècle, ne serait-ce que parce que c’est une entité qui n’existait pas dans l’ordre du monde jusqu’aux années 1990. Il a fallu la chute du Mur de Berlin pour que le projet communautaire sorte de son cocon expérimental. Nous y reviendrons plus loin dans le livre.

C’est dans cette dernière catégorie qu’on peut placer la Russie, la Chine, l’Inde … et l’UE. Sous d’autres formes, ces puissances furent déjà des acteurs historiques majeurs. Alors que le Brésil ou l’Afrique du Sud, par exemple, sont réellement des acteurs nouveaux. Les États-Unis sont eux indéniablement aujourd’hui une ancienne puissance.
Les États-Unis face au « perfectstorm » historique

Pour les États-Unis, le processus de dislocation stratégique à partir de 2010 est d'autant plus d'actualité que c'est même l'un des quatre thèmes d'un rapport présenté au Pentagone en Décembre 2008 par Nathan P. Freier du StrategicStudies Institute du ArmyWarCollege des États-Unis¹. Il y décrit le risque de dislocation du territoire des États-Unis et de ses frontières sous l'impact de la crise². En effet, si l'on considère les trois facteurs essentiels évoqués précédemment, les États-Unis sont au cœur d'un « perfectstorm » en la matière :

• Des quatre entités politiques considérées ils sont bien évidemment ceux qui reposent intégralement sur le socle « Dollar / Dettes ». C'est même ce qui a alimenté leur puissance et leur richesse ces dernières décennies. Et aujourd'hui c'est tout leur système financier qui est devenu insolvable pendant que la création de Dollars s'emballe.

• Le tissu socio-économique du pays est infiniment plus diversifié que ne voudrait le faire croire une vision idéalisée d'une Amérique uniforme d'Est en Ouest. Les tensions socio-ethniques sont immenses avec dorénavant une forte composante hispanique liée aux narco-trafiquants qui gangrènent la frontière sud du pays. Les intérêts économiques des différentes régions divergent de plus en plus face à la crise : par exemple, les problèmes de la Californie en quasi-faillite ne sont pas du tout les mêmes que ceux des États dont l'industrie automobile s'effondre et ils sont encore différents de ceux de la Floride. Le Texas n'a pas les mêmes problèmes que New-York et ainsi de suite. Et les États plus riches n'ont pas envie de payer pour ceux plus pauvres, phénomène classique conduisant à la sécession.

• Enfin, le quasi-monopole de Washington et de l'état fédéral dans la réponse à la crise impose l'utilisation de dispositifs très centralisés, standardisés et donc incapables de prendre en compte les situations très variables d'un État à l'autre. Ce simple fait porte déjà l'assurance d'une faible efficacité des mesures mises en place, comme on le constate d'ailleurs depuis plus d'un an.

À ce stade il paraît utile de rappeler qu'en choisissant de s'inspirer d'Abraham Lincoln, le nouveau président américain a pris un risque historique non négligeable car Lincoln ça n'est pas que la fin de l'esclavage, c'est aussi la Guerre de Sécession et le Greenback, cette monnaie créée par le gouvernement sans contrepartie en or ou argent, destinée à financer l'effort de la Guerre de Sécession et qui déclencha par la suite une très forte inflation aux États-Unis. Barack Obama devrait se méfier de l'Histoire qui a tendance à être très ironique.

La zone Euro, seul moteur de l'intégration européenne

Heureusement il y a néanmoins eu une avancée institutionnelle réelle dans cette décennie perdue, c'est l'émergence lente (bien trop lente souvent) de la zone Euro comme moteur de l'intégration européenne. Conséquence naturelle de la création de l'Euro et de la communauté de destin qu'il entraîne pour ceux qui le partagent, l'Eurozone a permis de recentrer le projet communautaire sur le continent, en marginalisant le Royaume-Uni qui ne partage pas du tout (pour encore une décennie au moins) les objectifs continentaux. La crise actuelle a considérablement accéléré cette marginalisation et contribue même à renverser le processus. C'est désormais le continent, et la zone Euro, qui pèse de plus en plus sur Londres, la City et leurs évolutions. Ce phénomène va s'accélérer dans les dix ans à venir puisqu'en perdant à la fois le soutien américain et la puissance de la City, le Royaume-Uni va se retrouver bien faible et bien isolé. C'est en tout cas, l'occasion de reprendre une partie du projet européen là où il a commencé à être sérieusement détourné à la fin des années 1980, quand les équipes poussées par Margaret Thatcher ont été toutes opérationnelles. La Banque Centrale Européenne est ainsi devenue le pilier de l'indépendance de l'Europe et de la reprise du projet continental d'intégration. C'est donc bien autour de la zone Euro que doit se relancer la construction politique européenne. Gouvernance économique et contrôle démocratique de cette gouvernance en seront les deux composantes. C'est par ce biais que le défi historique de la démocratisation du projet européen pourra donc être relevé, pas en l'abordant directement via les vingt-sept.

Via l'Euro, désormais grande devise internationale, le lien se fait tout naturellement avec l'autre grand défi pour l'Europe dans la décennie 2010-2010, le rôle de l'Europe dans le monde. Comme indiquée précédemment, la crise constitue une opportunité historique unique pour que les Européens se repositionnent comme l'une des grandes forces façonnant le siècle à venir. Nous avons déjà passé en revue les atouts de l'Europe en la matière, et c'est certainement en ciblant la nécessaire reconstruction du système monétaire international que ce rôle pourra mûrir. Ensuite, vers le milieu de la décennie, du fait du repli américain hors d'Europe et de la montée des risques (plus ou moins graves selon le scénario envisagé), il sera temps d'intégrer le Royaume-Uni à un vrai bond en avant de la défense commune. D'ici là, le service diplomatique commun, une avancée utile du traité de Lisbonne, aura commencé à générer quotidiennement de « l'intérêt diplomatique commun », et ce, quelque soit la valeur du Haut Représentant qui est censé le diriger. Après le milieu de la décennie, il faudra bien entendu passer à la vitesse supérieure pour assumer le rôle européen dans le monde, si on veut éviter que la planète s'engage sur la voie tragique pour la décennie suivante.
Qui représente l'avenir du système institutionnel européen car non seulement elle est sortie du triptyque archaïque Bruxelles-Luxembourg-Strasbourg, mais en plus son mode de recrutement interdit les carrières et immunités à vie comme celles du système communautaire traditionnel.

Un processus qui ne peut que venir d'en bas, des citoyens et qui est en gestation continue depuis le début des années 1990 : montée en puissance des générations Erasmus, développement de l'Internet et baisse connexe des coûts de développement d'organisation à l'échelle européenne, effondrement de la crédibilité des classes politiques nationales, perception généralisée de l'importance croissante des décisions européennes. Sur ce dernier point, la crise a rendu un grand service à la zone Euro.

C'est en cela que les institutions sont imbattables, elles créent automatiquement leur raison d'être.

18 février 2011

CAPITAL TERRE - J'achète, je jette : comment consommer sans piller la planète ? Du grand gaspillage, au grand recyclage ?

De Paris à Shanghai, de New York à Dubaï, notre mode de vie devient quasiment le même d’un bout à l’autre de la planète : nous achetons, nous jetons, et tout ce que nous consommons a un impact insoupçonné sur la planète.

Vêtements, objets ménagers, jouets ou écrans plats, pour arriver dans nos rayons, tous ces produits ont réalisé un parcours mondialisé. Il a fallu des matières premières pour les fabriquer et aller puiser dans les ressources de notre planète aux 4 coins du globe. Et après s’en être servis, les produits que nous jetons vont encore connaître un sort en grande partie méconnu. Pour ce deuxième documentaire, Capital Terre décrypte l’impact de notre consommation sur la planète à l’ère du tout-jetable.

Le jean par exemple, c’est devenu l’uniforme mondial, il s’en vend 2 milliards par an. Mais pour fournir la planète, cela veut dire cultiver en masse du coton, la plante la plus gourmande en eau de la planète : 11 000 litres pour un seul kilo de coton. Quels bouleversements majeurs cette culture entraîne-t-elle sur l’environnement et la vie de millions de gens ? Quelles alternatives se mettent en place ?

Une autre matière a conquis notre époque : le plastique. Emballages ou objets du quotidien, il est partout dans nos vies. Au point de l’envahir. Car une fois jetés, seule une petite partie est recyclée. Le reste se retrouve dans la nature. Que faire de tous ces déchets ? Et face à cette menace, quels nouveaux produits plus « propres » les industriels inventent-ils ?

Nous craquons aussi de plus en plus pour des appareils high-tech : ordinateurs, écrans plats ou téléphones portables. Seul souci : à force d’en changer de plus en plus souvent, on en oublie qu’il faut toujours plus de matières premières pour les fabriquer, des matières qui s’épuisent et parfois extraites au détriment de populations entières. Le recyclage de nos vieux appareils est-il une réponse satisfaisante ?

De la France au Congo, de la Chine à l’Irlande ou l’Italie, Capital Terre est parti enquêter pour comprendre dans quelles conditions, souvent extrêmes, nos ressources naturelles sont exploitées… Quelles répercussions toute cette production a sur l’environnement et la vie des hommes… Et quelles solutions existent déjà pour que nous puissions consommer tout en respectant la planète.

Un grand voyage pour enquêter sur les effets de notre mode de vie mondialisé mais aussi découvrir les innovations déjà à notre portée face à ces enjeux.
  • Pause déjeuner : la fin du plastique jetable
Avez-vous déjà remarqué le volume de plastique utilisé lorsque vous déjeunez sur le pouce ? Gobelets, couverts, barquettes crudités, emballages sandwichs, coupelles dessert : impossible d’échapper à ce matériau roi dans les enseignes de vente à emporter. Du coup, les poubelles des snacks débordent de plastique. Mais à partir du 1er janvier prochain, la vaisselle jetable ainsi que les pailles en plastique seront interdites en France. De nouveaux matériaux prendront alors la relève : couverts en bois, assiettes en pulpe de canne à sucre, et produits en carton. Des alternatives certes plus écologiques, mais qui n’ont pas forcément tous les avantages du plastique, à commencer par son prix imbattable. Un gobelet en carton coûte trois fois plus cher que son équivalent en plastique. Et le prix d’une paille en carton également est jusqu’à six fois plus élevé. Comment les fast-food chassent-ils le plastique de leurs établissements ? Comment les industriels du plastique s’adaptent-ils à cette nouvelle demande ? Capital vous révèle que si ces alternatives sont meilleures pour l’environnement, elles ne le sont pas forcément pour votre santé.
  • Tri des déchets : le grand gâchis ?
Tous les jours à la maison, c’est le même dilemme devant sa poubelle : comment bien trier ses déchets ? Tel pot, telle barquette direction bac jaune ou pas ? Plus d’un tiers des Français avoue ne pas savoir trier correctement. Et dans presque autant de foyers, cela crée des scènes de ménage ! Face à ce casse-tête, un nouveau système s’étend progressivement à travers toute la France : l’extension des consignes de tri. En clair : tous les emballages sont bons à jeter dans le bac jaune. Un geste de tri simplifié, mais est-ce la garantie que tout sera recyclé ? Que deviennent vraiment nos déchets, notamment ceux en plastique ? Car en la matière, la France est l’un des cancres en Europe pour son taux de recyclage : 25e sur 28 ! En partant de la poubelle jaune au coin de la rue, nous avons retracé le circuit de nos déchets pour découvrir quel traitement leur est réservé et ce qui est vraiment récupéré au final. Un parcours qui nous a conduit de surprise en surprise, de nos centres de tri jusqu’au fin fond de l’Asie, en passant par des usines aux procédés étonnants ! Combien payez-vous réellement pour ce système de tri ? Quel marché incroyable génère-t-il Et surtout, vos efforts pour trier soigneusement sont-ils bien récompensés ?
  • Amazon : retour sur un scandale
Il y a un an, Capital dévoilait un incroyable secret : Amazon, le géant du e-commerce détruisait des produits neufs invendus. Trois millions d’unités envoyées à la poubelle selon des estimations. Témoignages, infiltrations, traceurs GPS, documents internes, drones, l’enquête approfondie a suscité une grande émotion des clients et une réaction immédiate du gouvernement qui annonçait une loi pour interdire ces pratiques. Un an après, ces révélations ont eu un impact considérable : elles ont fait bouger le groupe américain jusque sur ses terres. Aux États-Unis et en Grande Bretagne, les invendus ne sont désormais plus détruits mais donnés. À qui ? Dans quelles conditions ? Mais en France, qu’en est-il ?

VIDEO 1 - VIDEO 2

16 février 2011

Prêt à jeter - L'obsolescence programmée

"Prêt à jeter" raconte la fascinante histoire de l'obsolescence programmée, un concept largement appliqué par l'industrie et qui consiste à raccourcir délibérément la vie d'un produit pour en augmenter la consommation. L'Obsolescence Programmée est une idée qui ne date pas d'hier. En 1928, une revue de publicité influente en envisageait le besoin sans détournements : " Un article qui ne s'abîme pas est une tragédie pour les affaires ". C'est une tragédie également pour la société moderne de la croissance, laquelle se base sur un cycle de plus en plus accéléré de production, de consommation et de gaspillage. Sur base d'une recherche approfondie de plus de trois ans et d'images d'archive très peu connues, Prêt à jeter raconte l'histoire de l'Obsolescence Programmée depuis ses débuts en 1920 (lorsqu'un cartel fut formé pour limiter la durée de vue utile des ampoules électriques) jusqu'à des cas actuels touchant des produits électroniques de dernière génération (iPods, imprimantes...), en passant par la mystérieuse disparition des bas nylon mis à l'épreuve des échelles. Ce documentaire, tourné en Catalogne, en France, en Allemagne, aux États-Unis et au Ghana recueille les témoignages d'une pratique d'entreprise qui est devenue la base de l'économie moderne et dévoile les terribles conséquences environnementales qui en découlent - tels que les énormes dépotoirs de "déchets électroniques" qui émanent aux alentours de villes comme celle d'Accra. Il présente également plusieurs exemples de l'esprit de résistance qui est en train de naître parmi les consommateurs, comme ces deux artistes de New York qui sont parvenus à entreprendre une révolte qui a permis de prolonger la vie de trois millions d'iPods.

... quitte à dégrader volontairement les produits pour produire plus. L’obsolescence programmée est étudiée par nos chers ingénieurs des temps modernes. La nature finie du monde ne comblera jamais la cupidité infinie des capitalistes. La croissance à tout prix, comment y parvenir :
- créer un besoin, un manque, une attirance (publicité)
- le crédit, permettre aux pauvres de consommer pour devenir encore plus esclave du système
- obsolescence programmée pour remplacer un produit mort par programmation anticipée
- gaspillage volontaire et étudié ou l’on croit à une pseudo recyclage dans les pays en voie de développement.

Vive la liberté de consommer dans nos consocraties !

- La fragilité des bas nylons DUPONT, ...
- Adieu les réfrigérateurs et lave-linge durant 25 ans, ..
- Cahier des charges de renouvellement du produit, ...
- Les ampoules de plus en plus fragiles (les nouvelles ampoules fluo-compacte emettent un champs électro-magnétique contrairement aux ampoules au filamment de tungstène dites à incandescence).
- La batterie de l’iPod d’APPLE qui ne dure que 18 mois. Réponse d’APPLE : "Acheter un nouvel iPod".
- Les imprimantes programmées pour ne plus imprimer aucune page après un certain temps, les écrans s'auto-détruiront au bout de quelques dizaines de semaines, un lave-linge mort après 1.000 cycles,..... Les constructeurs limitent la durée de vie des appareils a quelques années ou dizaines de mois genre 5 ans ou 36 mois. Joli bluff, n'est-ce pas ?
- Pays du tiers-monde = Décharges de nos biens "usés".

La liste de leur destruction programmée est encore longue !

Note : Le logiciel pour débloquer les imprimantes EPSON Stylus est SSC Service Utility développé par un jeune russe. Espérons que de tels logiciels puissent apparaitre pour les imprimantes HP, CANON, BROTHER, ... et aussi pour les écrans, lave-linge,... de toutes marques.

12 février 2011

CARTON ROUGE - A quoi sert la Saint Valentin ?

Une fête des amoureux à deux balles qui est un bouffe pognon ! Le truc, c'est de prouver son amour à l'autre en lui offrant des cadeaux comme des fleurs ou bijoux, en invitant l'être aimé au restaurant et au cinéma, en prévoyant une nuit à l'hôtel,.... On s'envoie des mots doux par SMS, mail et lettre. On offre des roses rouges, symboles de la passion et amour. Donc, c'est la grande fête pour les commerçants qui se frottent les mains, n'est-ce pas les fleuristes et restaurateurs ? En général, c'est l'homme qui régale ! Aussi, il se peut que des couples pètent pendant la Saint Valentin. Boycottons cette "fête des amoureux" et les économies seront garanties !

En cette période de crise économique, où tout est dur, où on licencie de partout, où la crise économique n'a jamais été destructrice.....

La Saint Valentin m'a servi 4 fois pour fracasser l'amour et de dire STOP :

- En 2004, rupture fracassante pour multi-infidélité, extrême jalousie, manque de respect, chantage affectif et harcèlement. Cette fille était une manipulatrice sans scrupules !
- En 2005, aucun signe de vie sur plusieurs jours consécutifs donc lettre de rupture postée pour négligence totale.
- En 2009, elle met un ultimatum de 8 jours pour me faire changer de caractère sinon rupture, j'ai rompu direct pour ce chantage affectif. Pire encore, elle ne m'acceptait pas comme je suis (rejet).
- En 2010, elle me fait du chantage affectif et harcèlement donc arrêt immédiat de la relation. Sans déconner, il y a des filles qui perdent vraiment la boule !

Si votre couple part en couille, suivez mes exemples et FAITES TOUT PETER !!

Si vous êtes en couple, enrichissez tout simplement votre amour, c'est la plus belle preuve d'amour que je puisse donner comme exemple.

TOUT NE S'ACHETE PAS MAIS CA SE CONSTRUIT !

8 février 2011

Perspective de l'or pour 2011 : pressions à la hausse irréversibles et l'effet de la Chine - La décennie de l'or

Bon après-midi. C'est un plaisir de revenir à l'Empire Club afin de discuter des perspectives pour l'or et les métaux précieux en 2011. Je sais que cela peut avoir l'air à certains d'être un emploi enviable finissant par parler d'une classe de capital qui semble sans cesse de surpasser tous les autres année après année mais il est une épée à double tranchant.

Je me suis battu pour trouver une comparaison appropriée. Le meilleur que je peux trouver est que le fait de parler de l'or ressemble à une de ces plaisanteries de bonnes et mauvaises nouvelles, vous savez ceux votre docteur a téléphoné avec quelques bonnes et quelques mauvaises nouvelles. Les bonnes nouvelles sont ils appelleront une nouvelle maladie incurable après que vous.

Les bonnes nouvelles sont que l'or est à la hausse de la valeur; les mauvaises nouvelles sont ainsi presque tout le reste de l'économie.

Cette année, nous avons voyagé au Moyen-Orient, l'Extrême-Orient et du Sud et en Amérique centrale pour discuter de l'or. Les mentalités différentes sur l'or, nous avons rencontré il surpris de nous tous. La plupart des gens dans ces pays considèrent l'or comme protecteur de fortune. En Occident, nous considérons que l'or comme une marchandise pour la spéculation.

Les économistes occidentaux traitent l'acte pour acheter de l'or comme un aveu de défaite et de leurs tentatives de dénigrement. L'augmentation constante de l'or est devenue encore plus précaire que jamais cette année. Certaines de ces opinions désobligeantes comprennent :
  • "Serrage financier excessif des prix des matières premières qui risquent de chuter."
  • "L'or est dans une bulle."
  • "Les stocks d'or n'ont pas confirmé la bulle d'or."
  • Peut-être le plus désespéré de tous : "L'économie est sur la voie de la guérison."
Malgré ces protestations, l'or a eu une autre année remarquable. Il a été en hausse de 25% en 2010, qui a marqué son dixième hausse consécutive annuelle.

Bien que nous parlons d'or aujourd'hui, je m'en voudrais d'ignorer la performance de l'argent. L'argent est en hausse de 78% en 2010, comme il est, comme l'or, commence à assumer son rôle en tant que métal monétaire. Platinum a également été en hausse de 17%.

Quand nous regardons ce graphique de dix années en arrière des dollars US et canadiens, l'Euro, la Livre britannique et le Yuan, nous voyons que ces cinq devises importantes ont perdu entre 70 à 80% de leur pouvoir d'achat contre l'or pendant période de 10 ans. En vérité, l'or ne monte pas, les devises tombent dans la valeur et l'or peut donc monter autant que les devises peuvent chuter.


Trois tendances à court et moyen terme

Je voudrais reprendre là où nous avions laissé l'an dernier avec un examen de trois dominante tendances à moyen terme qui exercent une pression à la hausse sur le prix de l'or en 2010 et continuera probablement à 2011. Ensuite, je voudrais examiner brièvement trois à plus long terme, les tendances irréversibles qui exercera une pression à la baisse sur les monnaies résultant de la pression à la hausse sur l'or pendant des décennies.

Tout d'abord, les trois tendances dominantes à mi-parcours, nous avons discuté l'an dernier.

Ce sont:
  1. L'achat par les banques centrales
  2. Mouvement au détriment du dollar US
  3. La Chine
En 2009, pour la première fois en 20 ans, l'or monétaire, ou la banque centrale et l'achat d'investissements, a dépassé l'achat d'or à des fins industrielles ou de bijoux. En 2010, la Chine, l'Iran, la Russie et les banques centrales de l'Inde ont été tous les acheteurs importants comme ils se sont déplacés des réserves de liquidités à l'or.

Au 3e trimestre de 2010, la Banque centrale de Russie a augmenté les réserves d'or de 7% à 756 tonnes. En 2010, la Banque centrale russe a acheté les deux tiers de sa production d'or propre.

En décembre, nous avons appris que la Chine avait importé 209,7 tonnes métriques d'or au cours des 10 premiers mois de l'année. Cela a été une augmentation de 500% pendant la même période de 2009 et au-dessus de leur chef de file mondial de production nationale d'or.

Au troisième trimestre, les importations d'or de l'Inde, à la fois commerciaux et privés, pour l'année s'est établi à 624 tonnes, les plaçant au-dessus de 100 tonnes au total de l'année précédente de 595 tonnes. Les achats du quatrième trimestre pourrait mettre le total annuel de l'Inde à plus de 750 tonnes.

La Chine et la Russie doivent acquérir de l'or pour mettre leur taux de réserves d'or à la monnaie en circulation plus proche de banques centrales occidentales. La Russie a besoin d'acquérir au moins 1000 tonnes et la Chine au moins 3000 tonnes pour rester sur la parité avec les États-Unis. Les autorités chinoises ont déclaré publiquement que la Chine souhaite acquérir au moins 6000 tonnes. Officieusement, ils ont déclaré des objectifs aussi élevés que 10 000 tonnes.


Mouvement loin du dollars US

L'année dernière nous avons cité une histoire de novembre de 2009 écrite par le journaliste chevronné Robert Fisk réclamant que la Russie et la Chine avec la France, travaillaient sur un accord de commerce pour échanger du pétrole avec les états arabes en utilisant des devises autre que le dollar américain. Comme attendu, les banquiers centraux ont nié avec ferveur ces rumeurs. Le dollar américain a depuis 1973 été la seule devise que le pétrole pourrait être échangé. C'est la seule raison les Etats-Unis ont été capables d'amasser presque 14 000 milliards de dettes. La perte de l'hégémonie du pétrodollar aurait un effet dévastateur sur les États-Unis car cela est essentiellement la seule raison pour les pays étrangers qui avaient besoin pour détenir des dollars américains dans le passé.

Le 24 novembre 2010, la Chine et la Russie ont officiellement "quitté le dollar" et a décidé d'utiliser les uns des autres monnaies pour le commerce bilatéral, y compris le pétrole. Le commerce officiel sur l'Index MICEX de Moscou a commencé le 15 décembre 2010.
En 2009, Robert B. Zoellick, a fait ses commentaires très médiatisés qui, aux États-Unis serait "... tort de tenir pour acquis place du dollar comme monnaie de réserve du monde dominant." et que "... l'avenir, il y aura de plus en plus d'autres options pour le dollar. En 2010, il a continué allusion à une nouvelle monnaie de réserve composé de cinq monnaies d'or comme le point de référence." Il a également appelé à un nouvel accord de Bretton Woods cette année. M. Zoellick n'est pas lunatique. Il est le président de la Banque mondiale.

La Chine

Le mois dernier, j'ai été un conférencier et expert à China Gold and Precious Metals Summit de Shanghai. Je peux confirmer que les achats en Chine, les officiels et publics, sont une tendance majeure qui est non seulement bien en place, mais peut-être l'influence la plus importante sur le prix de l'or en 2011. Comme je l'ai dit, les Chinois voient l'or tout à fait différemment de la façon dont nous le voyons. Si nous voulons comprendre l'orientation des prix de l'or en 2011 et au-delà, je crois qu'il est essentiel de comprendre la mentalité des Chinois sont construits autour de l'or.

Les mentalités économique et de l'or

Bien que la formation des mentalités économiques est un sujet complexe, je voudrais simplifier la façon dont les mentalités financiers principaux sont créés en une seule phase. Ce que notre gouvernement, nos banques et médias financiers nous parlent de l'argent. Est-ce que la plupart d'entre nous accepterait comme notre état d'esprit financier ou de la réalité financière ? Si quelqu'un en doute la puissance de la politique économique du gouvernement à façonner la réalité économique de masse, il suffit de regarder comment nous sont changé notre attitude à l'égard de la dette, la valeur d'épargne et économiques au cours des 40 dernières années. Notre état d'esprit actuel de la dette fondée commencé à se former le jour où le dollar américain, monnaie de réserve mondes, a été retiré de son dernier match international de PEG avec de l'or en 1971.

Le gouvernement chinois, d'autre part, respecte l'or. Cela est évident par les lois qu'ils sont adoptées pour faciliter l'exploitation minière et la propriété privée d'or. La Chine mène actuellement le monde de la production aurifère.

Le gouvernement encourage le public à mettre 5% de leur épargne oui ils encouragent l'épargne en or. Ceci est important parce que les Chinois peuvent économiser jusqu'à 40% de leur salaire annuel. Dans l'Ouest, la plupart des familles de la classe moyenne ont de la chance d'atteindre l'équilibre. Les Chinois voient l'or comme un actif en préservant la richesse par tout les temps. C'est la différence que je crois que tous ceux qui souhaitent comprendre pleinement hausse des prix de l'or doit comprendre. Les habitants des pays plus anciens, qui ont vécu la destruction d'une inflation alimentée crise monétaire, n'ont pas besoin d'être rappelé que l'or est la couverture la plus efficace contre l'inflation et une crise monétaire.

L'ancien chef de la direction de Newmont Mining, Pierre Lassonde estime aussi qu'il achètera par le public chinois qui propulsera finalement des prix de l'or dans la stratosphère.

Trois tendances irréversibles

De toute évidence, les trois tendances à moyen terme, nous avons constaté l'année dernière sont encore bien en place. Maintenant, je voudrais examiner plus trois tendances irréversibles que je crois aura une incidence sur le prix de l'or et les monnaies des décennies. Ce sont :
  • Le vieillissement de la population
  • La sous-traitance
  • Le pic pétrolier
Le vieillissement de la population

Le vieillissement de la population est une combinaison d'une population qui vit plus longtemps et le "cochon dans le python" effet d'une énorme vague de marée de "baby boomers" nés entre 1946 et 1963 et qui commencent tout juste à entrer dans l'âge de la retraite. Comme les personnes vieillissent, ils dépensent moins et réduisent les effectifs. Le PIB et les recettes fiscales sont réduites et un effectif beaucoup plus petit suivant les baby-boomers, c'est donc un triple mur. Ce problème est universel. En Chine, il est en outre exacerbée par leur seul enfant par couple politique. Les gouvernements n'auront d'autre choix que de créer plus de monnaie et abaisser d'autres.


Externalisation

L'externalisation a presque entièrement détruit les secteurs de la fabrication de nombreux pays du premier monde comme les États-Unis et le Canada et une grande partie de l'Europe. Les travailleurs chinois qui ont construit votre I-Phone fait 287 dollars par mois, ce qui a été, après une augmentation très médiatisée. L'Occident ne peut tout simplement plus rivaliser avec ces coûts du travail. Les États-Unis a été le plus grand fabricant au monde après la Seconde Guerre mondiale et a conduit l'économie mondiale depuis. Toutefois, le consommateur américain n'a plus de pouvoir d'achat car ils perdent leur emploi. Comme le taux de chômage est élevé, les délocalisations offshore des usines devient systémique. Sans emploi, le PIB et les recettes fiscales des États-Unis reculent. La montagne de fédéraux, la dette publique et municipale deviendra encore plus dure au service et le gouvernement sera forcé à aller encore plus profond criblé de dettes et davantage à déprécier sa monnaie.


Peak Oil

Le pic pétrolier est le point à partir duquel le taux maximum d'extraction pétrolière mondiale est atteinte, après quoi le taux de production entre en déclin terminal. Cela s'est déjà produit aux États-Unis, l'Alaska et la mer du Nord. Dans les prochaines années le Mexique deviendra un importateur de pétrole et les USA perdront leur troisième fournisseur. Notre fragile économie très endetté repose sur cette terre à base de pétrole à bas prix à poursuivre et elle ne peut pas résister au choc de la transition vers des solutions plus coûteuses. En septembre 2010, un militaire allemand think-tank a indiqué que le gouvernement allemand prend la menace du pic pétrolier au sérieux et se prépare en conséquence. De nombreuses études à travers le monde sont conclus que nous sommes très proche du pic de production de pétrole, qui sera accélérée en raison de l'interdiction de forage du Golfe.

Cela conduira à l'inflation des prix plus élevé pour la plupart des biens. Ce sera un autre coup dur à la fragile économie américaine, qui paie actuellement moins de pétrole et de gaz que l'un des pays du premier monde. Si l'on ajoute les effets du déclin de la force des pétrodollars, les résultats seront dévastateurs.

Puis-je vous rappeler que si la Chine, qui compte actuellement un dixième du nombre de voitures par habitant que les Américains, était de parvenir à égalité avec les États-Unis, nous aurions besoin, selon une estimation, soit sept de plus l'Arabie saoudite à répondre à leurs besoins.
Ces trois grandes tendances continueront à faire baisser le PIB, la baisse des recettes fiscales, créer des déficits commerciaux élevés, de créer un chômage plus élevé, d'où la nécessité pour la création d'une monnaie supplémentaire. Ce sera d'attiser l'inflation que les monnaies se déprécieront en valeur et de créer une dette plus élevée universelle. Tout cela signifie que le prix de l'or va continuer à augmenter.


La compétition du monde pour l'or

Enfin, en tant que résultat direct de la dette dans le monde entier et à l'abjection de devises, plus de personnes seront en compétition pour l'or disponible dans le monde. Nous avons discuté du pic pétrolier, mais l'or est également atteint un sommet en tant que de moins en moins de nouveaux gisements sont découverts. Plus petite, la baisse des dépôts de qualité avec aucun des "économies d'échelle" avantages de dépôts plus importants sont mis en production en désespoir de cause. L'offre minière a été en baisse depuis 2000.

Comme la demande refuge s'accélère, il y aura une transition de 200 000 milliards de dollars d'actifs financiers au sujet des 3 000 milliards de dollars en lingots d'or en surface et près de la moitié est détenue par les banques centrales et l'autre moitié est une société privée. L'or privée est en grande partie détenues par les familles les plus riches du monde et n'est pas à vendre à n'importe quel prix. Les banques centrales sont maintenant des acheteurs nets. Si les fonds de pension dans le monde et les hedge-funds propose seulement 5% de leurs actifs en or, qui ces jours-ci semble très conservateur, l'or serait commercialisé au-dessus de 5 000 dollars l'once.


Donc, en conclusion, je dirai que sans nouvelle crise financière, les deux tendances à moyen terme et à long terme sont en place pour garantir l'or et l'argent continuera d'augmenter jusqu'en 2011 et bien au-delà. Pour ceux d'entre vous qui sont à la recherche d'une prédiction ... l'année dernière à l'Empire Club, j'avais prévu que le prix de l'or se situerait entre 1300 et 1500 dollars fin 2010. Nous nous sommes retrouvés en plein milieu de 1405 dollars. Pour 2011, j'ai récemment prévu qu'il peut monter à 1700 dollars à 2000 dollars l'once sur la base des cinq dernières années de performance et les facteurs que je présente aujourd'hui.

Je vous encourage à suivre l'exemple de ceux qui savent d'une crise monétaire dévastatrice et peut-être acheter de l'or pour protéger la richesse et non pas le traiter comme la spéculation. Je voudrais terminer avec une citation qui semble mettre tout cela en perspective. Il vient du livre intitulé de manière appropriée Norm Franz, argent et la richesse dans le nouveau millénaire. Il a dit, "L'or est l'argent des rois, l'argent est l'argent des messieurs, le troc est l'argent des paysans et la dette est l'argent des esclaves."

Je vous remercie.